L'Amazonie a déjà perdu plus de 20% de sa surface initiale. L'Equateur subit également cette déforestation intense : 2,4% de forêts disparaissent chaque année (soit l'équivalent de 18 400 ha/an soit environ 25 000 terrains de football). L'Equateur est d'ailleurs le pays dont la déforestation est la plus importante d'Amérique du Sud.
Cette déforestation entraîne l'extinction de la faune et de la flore, la dégradation de la qualité de l'eau, de l'air et du sol ainsi que l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

L’association poursuit l’objectif de préserver la biodiversité pour cela elle mène plusieurs actions en Equateur aux portes de l’Amazonie, dans sa ferme :

• Terminer les inventaires de la faune et de la flore du terrain mise à disposition de l’association TDN et réalisation du plan de gestion.
• Finaliser le dossier pour formaliser la zone à protéger et la formaliser réserve écologique.
• Créer un refuge de transit animalier pour sauver, protéger et réintroduire les espèces notamment celles classées « liste rouge ». En partenariat avec l’université IKIAM et le Ministère de l’environnement équatorien qui doit valider le refuge
Les missions du refuge de transit animalier:
- diagnostiquer et évaluer le niveau de l’animal blessé
- mettre les animaux en quarantaine, en convalescence
- organiser la remise en liberté des animaux
• Sensibiliser la population locale en réalisant des ateliers.




http://www.tresordenature.com/

Le grand hapalémur, Premur simus, est un des lémuriens les plus menacés de Madagascar. Il est classé en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’UICN. Autrefois largement répandu dans l’île, on ne le trouve plus que dans les forêts humides de l’est de Madagascar, où un peu plus de 1000 individus ont été recensés.

Helpsimus et le Programme “Bamboo Lemur”

L’association Helpsimus s’est donné pour mission de sauvegarder le grand hapalémur à Madagascar en développant le programme Bamboo lemur, qui associe un suivi scientifique de l’espèce, la protection de son habitat, l’aide au développement des villages riverains et le financement de l’éducation des enfants

HELPSIMUS décline ses actions selon 3 axes principaux :
- ENVIRONNEMENTAL
Objectifs : Suivi des groupes de lémuriens, identification des zones de conservation prioritaires et mise en œuvre de mesures appropriées afin de protéger l’habitat des animaux.
-SOCIO-ECONOMIQUE
Objectifs : Sécurisation des produits des récoltes, et amélioration des rendements, développement de nouvelles Activités Génératrices de Revenus afin de diminuer les défrichements et donc l’exploitation de nouveaux terrains en particulier dans les forêts où évoluent les lémuriens.
- EDUCATION
Objectifs : Faciliter et appuyer l’éducation des enfants scolarisés dans les écoles des villages partenaires du programme Bamboo Lemur.



https://www.helpsimus.org/blog/

Paysans de Nature ; faire de l’installation agricole un outil de défense de la biodiversité sauvage
Le projet Paysans de nature est né de l’initiative de paysans et d’une association de protection de la nature ( la LPO Vendée). Il est basé qur 3 constats :
- Le déclin de la biodiversité sauvage : 80% de la biomasse d’insectes, 40 % des oiseaux des zones agricoles et pour certaines espèces comme le verdier d’Europe 50% ont disparu en 30 ans.
- Le constat agricole : En 30 ans, plus de la moitié des fermes françaises a disparu mais les terres ont été repris par des exploitations agricole existantes qui s’agrandissent, mécanisent et intensifient toujours plus leur pratique avec comme corollaire la destruction des sols, des habitats, la pollution de l’air et de l’eau et des impacts sur la santé humaine.
- La forte augmentation de la demande de produits issus de l’agriculture biologique, locale et respectueuse de l’environnement.
Le projet « paysans de Nature » est né de ces 3 constats et va au-delà des labels et certifications bio. L’objectif est de multiplier les espaces dédiés à la conservation des espèces sauvages* en contribuant à installer des paysans acteur de la défense de la vie sauvage, en s’appuyant sur des politiques agricoles et environnementales existantes, avec une gouvernance territoriale et en lien avec les habitants des territoires.
* La surface agricole représente plus de 50 % de la surface du territoire français, alors que la surface des aires protégées pour la nature n’est que de 1,37 % !


https://www.paysansdenature.fr/

Le Conservatoire Méditerranéen Partagé est une association d’intérêt général qui œuvre à la conservation et à la valorisation de la biodiversité cultivée méditerranéenne.
L’association poursuit trois objectifs :
• Conserver la diversité biologique, notamment les espèces végétales locales, rares, anciennes et de terroir
• Collecter et transmettre les bonnes pratiques agricoles et les savoir-faire régionaux méditerranéens
• Valoriser ces ressources cultivées par la mise en place de projets socio-économiques aux bénéfices d’un développement pérenne des territoires.

Le Conservatoire Méditerranéen Partagé accompagne les activités de conservation, recherche et développement dans un cadre méthodologique, légal et éthique et dispose d’une diversité et d’une complémentarité d’expertise, qui lui assure une pluralité d’échanges et d’activités innovantes.
Le CMP a lancé en 2021 le programme « cépages anciens » permettant de répondre aux besoins de sauvegarde du matériel végétal de la vigne au regard notamment des enjeux liés au changement climatique.

En conservant, observant et sélectionnant la biodiversité de cépages anciens, le programme permettra de mettre à disposition des institutions et de la filière professionnelle des références concernant les caractéristiques et les potentialités des cépages conservés.
Le programme peut concerner :
• La conservation de la diversité intra-variétale, c’est-à-dire la diversité de clones de la même variété
• La mise en place ou la duplication de collections de cépages (quelques individus de plusieurs variétés)
Les actions du programme :
• Rechercher le matériel végétal et recueillir la mémoire locale.
• Etudier la réaction des cépages face au changement climatique, notamment face aux effets de la sécheresse et des épisodes de canicule.
• Etudier les cépages mis en conservation pendant 5 ans (observations / comparaisons) sur la base de protocoles nationaux qui fixe les critères de suivi.
• Expérimenter des associations de culture en mettant en place des systèmes poly-culturaux sur de petites surfaces (ex : étude de l’apport d’azote lié à l’implantation de culture d’hiver inter-rangs).


https://conservatoire-partage.org/activites-2/#CA

L’association a été créée en 2017 par une envie commune de protéger, valoriser et faire connaître son environnement. Elle a démarré par le ramassage des déchets, puis a développé ses actions pour protéger la nature avec notamment des animations d’ateliers au sein des écoles, des créations de jardins partagés et de végétalisation urbaine. Aujourd’hui, elle s’empare de la problématique de la disparition alarmante des hirondelles.
Contexte : les années 70’s, les hirondelles subissent une très forte régression. En 20 ans, 40% des hirondelles ont disparu. En effet, elles subissent de nombreuses menaces comme l’utilisation des pesticides qui diminuent le nombre d’insectes qui constituent leur nourriture, l’urbanisation et la rénovation des bâtiments qui provoquent la destruction des nids, la disparition des édifices ouverts comme les granges et étables qui réduit les sites de nidification. Pourtant, elles figurent sur la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire.

Le projet poursuit plusieurs objectifs :
• Protéger et valoriser les hirondelles
• Sensibiliser le public
Pour cela, différentes actions vont être menées :
• Inventaire de la population d’hirondelles existante sur 2 communes des Pyrénées orientales (66),
• Organisation des conférences pour faire mieux connaître au grand public ce passereau,
• Sensibilisation à sa disparition,
• Démonstration de l’intérêt d’héberger une colonie d’hirondelles (prédatrices des moustiques, taons et autres nuisibles en forte progression sur le département)
• Explication sur la façon de favoriser leur venue ou leur retour
• Installation deux tours à hirondelles dans les communes concernées


https://ponteillanature.wixsite.com/eco-nature

Fondée en 2019, l’association Robin du bois agit selon les principes de non-violence, pour lutter contre l’industrialisation forcenée de nos forêts et ses cortèges de coupes rases. Elle promeut un modèle de gestion durable pour des forêts vivantes.

Le massif forestier du Pilat, situé en région Auvergne, Rhône-Alpes fait l'objet d'une exploitation industrielle forcenée se traduisant par des coupes rases. Plantés dans les années 60/70’S en monoculture de résineux, les arbres arrivent tous à maturité maintenant et sont donc tous coupés en même temps provoquant des pertes importantes de pans de forêts et une diminution de la capacité d’absorption du CO2.. De plus, aucune végétation ne pousse dans ces sous-bois et provoque une absence de biodiversité végétale et de vie animale. Ces plantations sont très vulnérables aux vents violents et aux attaques de parasites spécifiques de chaque essence de bois.

Le Projet consiste à proposer une alternative à cette exploitation par une gestion durable de forêts étagées, en préservant la biodiversité et les fonctions écosystémiques tout en maintenant un gain régulier pour les propriétaires.
Les avantages d’une gestion durable des forêts avec protection de la biodiversité :
La forêt est composée d’essences différentes d’où une résistance accrue face aux maladies et attaques d’insectes, spécifiques d’une essence.
La régénération naturelle est possible, notamment grâce à la luminosité ambiante.
La forêt est étagée, composée d’arbres de toutes tailles d’où une résistance accrue en cas de vents violents.
Par ailleurs, seuls les arbres arrivés à maturité sont prélevés, la forêt étagée perdure et fournit du bois régulièrement.
Les sous-bois lumineux et riches d’une végétation variée sont attractifs pour toutes sortes d’espèces animales.


https://www.ethykprod.com/robindubois
https://www.facebook.com/robinduboispage/

Fort du succès du projet mené depuis 2 ans, l’association Envol vert poursuit ses objectifs en prolongeant son projet de revalorisation de la biodiversité domestique et sauvage du Tarn en restaurant des mares à batraciens et remettant en culture des variétés d’arbres fruitiers anciens.
Le territoire du Parc naturel régional du Haut-Languedoc et ses alentours drainent une diversité biologique exceptionnelle avec 170 espèces animales, près de 250 espèces d’oiseaux dont 120 nicheuses régulières, 26 espèces de chauve-souris sur les 33 présentes en France, 2 500 espèces de plantes à fleurs. Le département qui sera la zone principale d’action du projet abrite environ 1/3 des espèces présentes en France avec 12 espèces. Cependant, l’agriculture intensive en monoculture, le changement d’utilisation des terres, la prédominance du pâturage et les effets de changement climatique affectent le cycle de l’eau dont dépendent les mares et les zones humides et par répercussion menacent cette biodiversité.
Le projet s’articule autour de 4 grands axes :
Le premier volet : Mise en place de 50 ha de systèmes agroforestiers et sylvopastoraux à travers la plantation de 3500 arbres issus notamment de variétés anciennes de fruitiers et 2500 arbres améliorants dans 36 fermes (dont 20% issues du secteur conventionnel)
Le second volet : Sensibiliser et impliquer les écoliers, étudiants et citoyens aux enjeux de paysages biodiversifiés, à leur impact environnemental, par leur participation à des chantiers bénévoles ; favoriser l’alimentation et la consommation via des circuits courts.
Le troisième volet : Recréer des paysages fertiles permettant le maintien de la biodiversité menacée notamment les amphibiens sur 14 fermes identifiées et diffuser ces pratiques aux autres bénéficiaires. Ces fermes disposent dans certains cas naturellement de zones humides ou de mares. Il prévoit aussi la création de mares, de corridors écologiques entre les forêts, les parcelles d’arbres fruitiers et les zones humides.
Le quatrième volet : Autonomiser les agriculteurs bénéficiaires par la mise en place de journées d'échanges, de formations et d'accompagnement dédiés.
Le projet permet le regroupement d’une grande diversité de citoyens et d’acteurs (paysans, écoliers et étudiants, consommateurs, associations, exploitations agricoles, parc naturel régional et établissements scolaires) autour d’un patrimoine naturel local commun. Il favorise les synergies entre acteurs et a une véritable vocation de sensibilisation à la biodiversité locale naturelle et domestique souvent méconnue.


https://envol-vert.org/pro/au-pre-de-mes-arbres/

Optim’ism est une association localisée en Bretagne Sud, qui lutte contre l’exclusion et agit en faveur d’une transition écologique, alimentaire et agricole du territoire. Elle développe de nombreuses actions en faveur de l’éducation à l’environnement avec notamment la création de 3 fermes en maraîchage biologique.
En 2016, la commune d’Hennebont lance un appel pour identifier un porteur de projet prêt à valoriser un terrain agricole. Optim’ism propose la création d’un verger citoyen.
Dès l’origine, ce verger est pensé comme un outil de mobilisation citoyenne.
Les 360 arbres (pommiers, cerisiers, noisetiers) de variétés bretonnes ont été financés par l’investissement citoyen et plantés par des bénévoles du territoire et des élèves des écoles maternelles. Le verger est entretenu et aménagé par un réseau de bénévoles sous l’égide d’une équipe d’animation.
Les objectifs du verger citoyen
• Faire du verger citoyen un lieu de (re)découverte de la biodiversité grâce à l’agroécologie.
En effet, le verger citoyen est géré selon des principes agroécologiques et des savoir-faire traditionnels avec pour ambition le développement de la biodiversité. Labelisé refuge LPO, Il héberge de nombreuses espèces animales et végétales. Un suivi faunistique et floristique va être assurer avec l’appui de la LPO
• Eveiller les enfants à nature et au respect de la biodiversité
6 classes de 4 écoles sont partenaires du projet. Chaque école dispose d’une parcelle avec 1 pommier planté par 2 élèves. Les activités s’inscrivent dans une approche sensorielle, et les enfants sont invités à développer leur perception et leur ressenti pour devenir de futurs adultes éveillés qui observeront la nature avec bienveillance et humilité.
• Accompagner un large public à la découverte du vivant
Un sentier d’interprétation a été mis en place pour devenir un espace d’observation de la nature par le grand public. Des aménagements pédagogiques vont être installés (panneaux) afin de faire (re)découvrir les techniques d’agroécologie, les savoir-faire ancestraux, la biodiversité et inviter les personnes à ressentir la nature qui les entoure.


https://www.optim-ism.fr/
https://www.facebook.com/OptimismLorient

A l’origine du jardin se trouve un groupe de cinq personnes résidant dans la région rennaise, sensibles aux interactions entre mode de vie occidental et impact sur la nature, aux conséquences du réchauffement climatique et aux questions de transitions écologiques et sociales. De ces interrogations et valeurs partagées et de cette volonté d’agir à l’échelle individuelle et collective, naît en janvier 2020, l’association Le Jardin des Possibles avec comme mot d’ordre principal l’expérimentation collaborative au service du vivant.

Structuré sur le modèle d’une micro-ferme écologique, sur un même espace cohabitent des arbres, des légumes cultivés, des fleurs, des petits animaux, des insectes et des humains. C’est l’expérience du maraîchage, de l'agroforesterie, et de l'agro-sylvo-pastoralisme en un endroit unique. Différents milieux sont créés, dont une mare, pour aller vers un équilibre et une synergie des espaces et espèces.

Un jardin d’un hectare, lieu de respect, d’apaisement, de connexion au temps et à l’essentiel est aménagé selon ces principes. Sous la forme d’un soleil avec au centre une vaste place imaginée pour favoriser la rencontre des jardiniers et visiteurs,les différents “rayons” du soleil, les allées, menant aux différents espaces du jardin.


Plusieurs mots clés orientent l’aménagement du jardin.
• La fertilité induit de nourrir la terre au naturel et laisser les insectes créer du vivant.
• La complémentarité des espèces, variétés et activités assurent pérennité des cultures, densification des sols, et productivité inhérente à la terre.
• Le reboisement permet de stocker le carbone, de créer des zones ombragées, de capter l’eau et retenir la terre.


Enfin, cette micro-ferme a également été pensée pour pouvoir recevoir des activités ludiques, créatives, artistiques, culturelles et de bien-être.


Objectif :
• Permettre aux habitants de la métropole rennaise de pouvoir jardiner
au sein d'un lieu accueillant pour fédérer autour du retour à la terre, d’aller vers une
autonomie alimentaire et de sensibiliser à l’écologie et au recyclage
• Offrir un espace qui permet de se reconnecter à la nature et au vivant tout
en encourageant la diversité des rencontres, l’entraide, l’action collective, la santé et la culture.

https://www.facebook.com/profile.php?id=100057423610302

Située sur la commune de Rives, une ancienne carrière a été restaurée et aménagée depuis 2006 par l'Association Le Pic Vert pour favoriser le retour de la biodiversité. Puis cette réserve s’est étendue sur Colombe, Beaucroissant et Izeaux.
Aujourd’hui l’association gère 16 hectares de terrains naturels non chassés où ont été plantés 1400 arbres et arbustes de haies champêtres, aménagés 12 points d’eau, posés des dizaines de nichoirs et construits 5 observatoires dotés de vitres spéciales qui permettent l’observation et la prise de photo sans déranger la faune.
La réserve se trouve à l’Est de la plaine de Bièvre qui est l’une des principales voies de migration pour les oiseaux de la région. Elle accueille 155 espèces d’oiseaux, 27 espèces de mammifères, 49 espèces de papillons et 25 de libellules ainsi que 14 espèces de reptiles et d’amphibiens.
Les aménagements mis en place pour favoriser le développement de la biodiversité sont repérés par des points d'observation balisés. Ces stations permettront de comprendre concrètement la notion de restauration d'un milieu dégradé.

Le Pic Vert souhaite développer l'accueil du public dans cette réserve de biodiversité en créant un sentier pédagogique accessible gratuitement à tous les publics. Dans un premier temps, celui-ci sera destiné aux scolaires qui seront guidés par un éducateur de l’association.

Les objectifs : « On protège mieux ce que l'on connaît »

La sensibilisation à la protection de la nature est un enjeu majeur aujourd'hui.
Le Pic Vert, par la mise en place du sentier, souhaite faciliter la découverte et la sensibilisation du public à la diversité biologique (faune, flore), nécessaire à l'équilibre naturel. Des fiches découvertes seront accessibles au public sur place et téléchargeables sur le site du Pic Vert pour agrémenter la visite.



http://lepicvert.org/

Soutient la LPO paca pour la protection et la valorisation des papillons du territoire de la sainte Baume.

De nombreux inventaires naturalistes ont mis en lumière l’exceptionnelle diversité de la faune et plus précisément des papillons sur le secteur de la sainte Baume, dans le Var. A ce jour, ce sont plus de 94 espèces qui ont été recensées dans cet espace sur les 259 présentes sur le territoire français. Au vue de cette richesse et de la menace d’extinction qui pèse sur ces rhopalocères, (dont certaines espèces qui ne bénéficient pas encore de statut de protection) la LPO en collaboration avec le domaine de l’Escarelle conçoit un jardin aux papillons qui vise trois objectifs majeures :
- Inverser la tendance actuelle qui tend vers la destruction des milieux favorables aux pollinisateurs par la création d’espaces favorables à ces derniers
- Améliorer la préservation de ce maillon-clé de la chaîne alimentaire par une acquisition constante des connaissances
- Eveiller la curiosité et sensibiliser les visiteurs à une cause qui nous concerne tous : le déclin de la biodiversité

La fonctionnalité d’un jardin réside dans l’association de plantes indigènes et locales permettant de répondre aux besoins des papillons tout au long de leur cycle de vie.
- Les plantes hôtes qui constituent la base de l’alimentation des chenilles
- Les plantes mellifères pour l’alimentation des imagos (papillons adultes)

Les fonds de dotation soutiennent avec implication ce projet ambitieux qui met en association trois structures et démontre que les enjeux économiques et écologiques peuvent être compatibles !

https://paca.lpo.fr/protection/especes/papillons/jardin-a-papillons-de-l-escarelle
https://www.facebook.com/jardinapapillons/

Chaque année, 1500 animaux blessés et recueillis par les usagers de la route sont accueillis dans le centre de soin de Buoux, dans le Lubéron, dont une grande majorité d’espèces protégées (rapaces, passereaux et des petits mammifères). Ce Centre assure une médiation pour conseiller sur les démarches à faire en cas de découverte d’un animal sauvage en détresse. Ces animaux sont généralement découverts par de simples citoyens et acheminés depuis toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’au centre grâce à un réseau de bénévoles engagés dans l’association mais également des professionnels bénévoles : 150 transporteurs, 20 vétérinaires, 50 aide-soigneurs, qui œuvrent au quotidien pour prodiguer des soins aux animaux recueillis et donner des conseils aux personnes qui les contactent chaque jour (8000 appels par an / 2000 mails)
Les objectifs poursuivis sont multiples :
Soigner la faune sauvage
- Accueillir la faune sauvage victime de collisions, de prédations par les animaux domestiques, de braconnage, d’électrocution et d’autres pièges liés à l’activité humaine
- Soigner les animaux recueillis
- Ré-éduquer les animaux dans des bonnes conditions (infirmerie, salle de convalescence, enclos pour mammifères, parc arboré…)
- Ré-insérer les animaux soignés dans leur milieu naturel
Sensibiliser, éduquer et former pour protéger la faune sauvage
- Sensibiliser : animation d’une cellule de médiation sur la faune sauvage auprès du grand public, professionnels et pouvoirs publics
- Eduquer : ateliers pédagogiques, tenues de stands, relâcher publics, expositions …
- Former : formation continue des vétérinaires, pompiers, gendarmes, bénévoles pour apprendre à agir face à un animal en détresse
- Mobiliser : chaque année, de nouveaux bénévoles se forment pour devenir secouristes de la nature
Améliorer les connaissances sur la faune sauvage
- Identifier les causes de destruction
- Développer les connaissances sur les pathologies
- Assurer une veille sanitaire et alerter en cas d’épizootie

Le soin des animaux, prodigués par des professionnels compétents et engagés est un des maillons de la protection de la biodiversité. Le fonds de dotation Itancia soutient le centre de soin pour la deuxième année consécutive.


https://paca.lpo.fr/soins-animaux

Chaque année, 18.400 ha de forêt équatoriale sont anéantis par l’homme : agriculture intensive, exploitation des sols pour l’extraction de minerais et du pétrole… Cette perte de la faune et de la flore est dramatique, surtout qu’à l’échelle mondiale, le pays possède la plus grande biodiversité relative (nombre d’espèces par rapport à la superficie) et le plus grand nombre de vertébrés terrestres (oiseaux, mammifères, reptiles et amphibiens). La région particulière où se situe le projet compte à elle seule près de 15 espèces d’oiseaux, mammifères, reptiliens ou amphibiens catégorisés comme vulnérables ou en danger critique.
L’association Trésor de nature, est née en 2001 en France et reconnue d’intérêt général en 2016. En 2015, une parcelle de 30ha est acquise par l’association pour le création d’une ferme expérimentale dans la région de Puerto Misahualli, en Equateur. Elle devient un laboratoire pour les techniques d’agroforesterie : une plantation de cacao traditionnels(arriba ) ont été réintroduits et remplace les espèces de cacaoyer hybride ; plus de 1500 arbres plantés, des fruitiers, des espèces endémiques et des variétés de bois d’œuvre.

Cette ferme est une ressource inestimable pour expérimenter la combinaison des variétés entre elles et devient donc un modèle pour le projet qui consiste à replanter des arbres sur des parcelles d’agriculteurs dans le village de Puerto Misahualli, et de les accompagner dans l’intégration de l’agroforesterie. Forts d’une expérience similaire sur un terrain de l’association situé dans la même zone, les formateurs proposeront aux agriculteurs les meilleures combinaisons de plantes pour obtenir une production diversifiée avec des produits de meilleure qualité et donc mieux valorisable.
Les objectifs poursuivis par ce projet :
-(re)planter des arbres endémiques, en cours de disparition, rares ou oubliés
- redévelopper le savoir-faire des agriculteurs locaux, cultiver avec la forêt et sa faune
-Restaurer la fertilité des sols
-Recréer du lien autour des terres agricoles
-Renforcer l’autonomie des populations
-Favoriser le développement durable et l’économie responsable


http://www.tresordenature.com/

En Bourgogne, le blé représente 30% de la SAU. Ce territoire est caractérisé par des terres à faible rendement et une forte vulnérabilité face à la sécheresse. Situé entre la Seine et la Saône, il est considéré comme une zone à fort risque de transfert des pesticides et intrants chimiques utilisés dans la culture céréalière en agriculture conventionnelle.
En 2016, 50% de la surface était couverte par des variétés de blés modernes, commercialisés par des semenciers, nécessitant l’usage de produits et engrais chimiques entrainant la baisse de la biodiversité et une dépendance des paysans…
Entre 2014 et 2017, la surface consacrée aux céréales bio a augmenté de 60%. L’enjeu , aujourd’hui, est de trouver des variétés de semences adaptées aux cultures biologiques et résilientes face au changement climatique.
L’association, née en 2010 a pour objectif de conserver et diffuser les variétés paysannes céréalières, afin de :
- Maintenir et encourager l’agriculture biologique et les techniques respectueuses de l’environnement
- Maintenir la biodiversité
- Favoriser l’autonomie des paysans

L’association conserve plus de 250 variétés de blé paysan*
*On appelle blé paysan ou blé ancien toute variété sélectionnée en champs par et pour les paysans, et caractérisée par son hétérogénéité et sa capacité d’adaptation au changement climatique.
Le projet :
• Accompagner des paysans dans le choix des variétés adaptées à leur terroir et compatibles avec les pratiques agroécologiques
• Expérimenter in situ sur l’utilisation de décoction pour simuler la plante et la densité des semis favorables à la biodiversité Identifier des besoins de paysans afin d’expérimenter des dispositifs adaptés
• Favoriser les rencontres entre agriculteurs et citoyens pour partager les expériences


http://www.graines-de-noe.org/

Dans le Lauragais audois, à Salles sur l'Hers, où persiste la monoculture et où domine l'agriculture conventionnelle, l'association Nature en Jeux, forte du principe de résilience des territoires, souhaite créer un verger collectif biologique. Il s'agit de planter collectivement un espace en agroforesterie et permaculture, libre, gratuit et ouvert à tous afin de préserver voire de restaurer la biodiversité tout en sensibilisant le public à cette notion essentielle.
Objectif :
• la participation à la préservation et à la restauration de la biodiversité par les techniques d'agroforesterie et de permaculture
• la sensibilisation et l'éducation à l'environnement de tous les publics, par ce projet collectif où chacun a un rôle à jouer.
Ce projet vise à restaurer et à protéger la diversité du vivant, même à notre petite échelle, en particulier dans sa dimension écosystémique. Il a été pensé pour favoriser les liens et les
Interactions entre les êtres vivants dont nous faisons partie et pour montrer la complémentarité et l'interdépendance entre le monde végétal, animal et humain.

L’implication de nombreux acteurs et partenaires d’horizons variés rendent ce projet viable :
• Un collectif de bénévoles compétents depuis la création jusqu’à l’entretien du jardin
• Des partenaires techniques qui assurent les conseils sur les choix des végétaux et interviennent également lors des animations
• Un partenariat municipal qui participe au projet par la mise à disposition du terrain, le prêt de matériel et du mécénat de compétence (agent des espaces verts mis à disposition pour le projet)
• Un partenariat scolaire : participation des enfants via un projet pédagogique
• Un projet citoyen : chacun pourra, selon son temps et ses envies,
o Parrainer un arbre
o Planter un arbre, l’entretenir et jouir de ses fruits …
o Participer à une journée de plantation




http://natureenjeux.e-monsite.com/
https://www.facebook.com/Nature-En-Jeux-1482152008772204

Surfrider, ONG fondée par des surfeurs qui souhaitaient protéger leur environnement a pour mission de protéger les océans, les mers et le littoral et toutes les personnes qui en jouissent. ONG indépendante, elle siège à de nombreux conseils liés à l’environnement et à ce titre occupe une place majeure dans la concertation européenne.
Ses actions s’articulent autour de différentes thématiques dont la lutte contre la pollution aquatique. Pour cela, elle déploie de nombreuses actions de terrain.
L’océan, le littoral et plus généralement l’eau sont les marqueurs et les reflets de nos sociétés, révélant nos pratiques et nos usages. 80% de la pollution marine provient du continent. En cause, une forte urbanisation (et plus particulièrement sur le littoral), qui rendent les sols imperméables et perdent leur fonction essentielle de régulateur du débit d’eau et de filtrage.

Le projet des jardins de pluie poursuit plusieurs objectifs comme la réduction à la source des déchets polluant le milieu marin ou la sensibilisation des citoyens à la problématique de l’imperméabilisation des sols. Face au défi du changement climatique, de l’augmentation des populations en zone littorale et de la dégradation de la ressource, il apparaît toujours plus urgent d’adapter nos aménagements pour une meilleure résilience des espaces naturels au travers de programmes d’actions spécifiques.
Conçu selon la situation des terrains, les jardins de pluie sont des espaces aménagés pour recréer des sols plus perméables, filtrer la pollution, retenir le CO2, végétaliser …
Les premiers jardins de pluie verront le jour au pays basque et sont amenés à être répliqués sur le littoral méditerranéen et en Gironde, selon les spécificités de chaque territoire.


https://surfrider.eu/

En France, toutes les espèces de chauves-souris et les chouettes Effraies des clochers sont protégées car en constante régression. Ces mammifères et oiseaux sont pourtant de fidèles auxiliaires qui rendent bien des services à l’Homme, notamment en se nourrissant de grandes quantités d’insectes ou de rongeurs.
La perte de leurs terrains de chasse et la perte des sites traditionnels de nidification sont les principales causes de leur déclin.

Afin de préserver un maximum de sites favorables à l’accueil de ces espèces, la LPO Touraine, en étroite collaboration avec les communes du département, réalise des diagnostics complets des clochers et combles d’églises pour observer la présence ou non de chiroptères et /ou chouettes et repérer les accès potentiels ou réels à l’intérieur des monuments et identifier les aménagements possibles.

Les actions menées consistent en la création de gîtes pour accueillir l’effraie des clochers ou les chauves-souris , parfois les 2, sous réserve d’aménagements spécifiques, la chouette étant un prédateur naturel des chauves-souris !

A ce jour, sur une centaine de communes sollicitées, 22 ont répondu favorablement au projet permettant de réaliser des installations dans 25 églises.


https://www.lpotouraine.fr/

La France métropolitaine recense 568 espèces d’oiseaux1 dont des espèces rares et des espèces menacées à l’échelle mondiale. Parmi ces 568 espèces, 284 sont des espèces nicheuses, c’est-à-dire des espèces se reproduisant sur le territoire français. Les oiseaux sont présents dans une gamme très large d’écosystèmes allant des zones naturelles les plus spécifiques à des zones très urbanisées. Ils jouent un rôle primordial dans le bon fonctionnement des milieux naturels et constituent de très bons bio-indicateurs de l’état de santé de ces espaces. En effet, grâce à la diversité de leurs régimes alimentaires, ils permettent de conserver un équilibre au sein des écosystèmes en évitant la prolifération de certaines espèces, en régulant la production végétale et en favorisant la dispersion des végétaux à travers la dissémination des graines qu’ils ont ingurgitées. Ils sont donc révélateurs des perturbations affectant l’ensemble des espèces de la chaine alimentaire.
Plusieurs études récentes ont présenté des résultats révélant une situation préoccupante concernant les populations aviaires françaises. En effet, une évaluation réalisée en 2016 par l’UICN, a indiqué que parmi les 284 espèces nicheuses de France métropolitaine 92 d’entre elles sont menacées soit 32%.
Le déclin des populations aviaires françaises met en évidence les nombreuses menaces et pressions qui pèsent sur les oiseaux et notamment sur les passereaux. Les scientifiques déclarent de manière unanime que la régression des milieux naturels et l’intensification des pratiques agricoles constituent les principales causes de ce déclin.
D’autres menaces ont également été relevées :
• La pollution (pesticides, métaux lourds, pollution au plastique)
• Le changement climatique, qui dans nos régions est caractérisé par une augmentation des températures et une baisse des précipitations, provoque entre autre une modification des zones humides et des milieux montagnards.
• La chasse et le braconnage : En France, il est possible de chasser 64 espèces d’oiseaux, contre 20 espèces en moyenne dans les autres pays d’Europe. Concernant les passereaux, il est possible de chasser 11 espèces en France dont plusieurs espèces qui sont pourtant en fort déclin. Le braconnage se définit comme une pratique illégale de la chasse à savoir le « prélèvement d’espèces protégées dans leur milieu naturel, le prélèvement d’individus hors des zones ou périodes autorisées » ou encore le « prélèvement d’individus en absence de permis ». Les passereaux qui sont recouverts d’un plumage très coloré tels que le chardonneret élégant sont les espèces les plus convoitées des braconniers.
Malgré tous les outils juridiques existants pour la protection de ces oiseaux, de nombreux contrevenants outrepassent la réglementation.
Le FNE PACA, se mobilise avec France Nature environnement et France nature environnement Vaucluse afin de mener des contentieux contre les auteurs de ces faits et se constituer partie civile.


https://fnepaca.fr/

L’association, créée en 2018, par des étudiants bordelais a pour objet la sensibilisation aux enjeux environnementaux de l’agriculture, de la gestion des déchets et de la mobilité douce, à travers entre autres, la mise en place d’une boucle vertueuse allant de la poubelle à l’assiette.
Le projet Récup’ est né dans la tête de ses porteurs en partant du constat qu’il n’existe pas aujourd’hui en France de solution de compostage et de ramassage du compost pratique pour les gens vivant en appartement, et ce alors que les déchets organiques sont facilement valorisables pour qui possède un jardin et représente malgré tout un poids important de nos poubelles (30 à 40%). Face à ce problème, la loi pour la Transition Énergétique de 2015 impose à l’ensemble des collectivités ayant la compétence déchets de mettre en place, d’ici 2025 (une échéance finalement ramenée à 2023), un système de tri et de collecte des biodéchets chez l’ensemble de leurs habitants.
Parallèlement à cela, la qualité des sols français se dégrade de jour en jour. On estime que chaque année, le pays perd 150 millions de tonnes de sols face à l’érosion.
Le projet Récup’ Toulouse vise à répondre à ces différentes questions en proposant aux ménages intéressés et vivant en appartement à Toulouse, de louer un composteur de type Bokashi© et de ramasser leurs déchets organiques dès que ce composteur est plein. Les déchets organiques, une fois ramassés, sont acheminés chez des maraîchers urbains et péri-urbains partenaires, chez qui ils seront mis en terre afin de finaliser leur transformation en compost et qui les utiliseront pour leur production de fruits et légumes. Enfin, ces fruits et légumes seront, dans une phase ultérieure du projet, vendus et livrés à domicile aux adhérents ayant donné leurs déchets organiques. Le ramassage des déchets se fait à vélo pour être acheminés vers les sites de maraîchage.
Les objectifs poursuivis sont multiples :
• Détourner les déchets organiques de l’incinérateur et les valoriser
• Produire un compost de qualité pour amender les sols et réduire l’utilisation des engrais : le compost améliore la structure du sol, le nourrit et dynamise l’activité biologique limitant ainsi le développement d’organismes pathogènes.
• Apporter une réponse à une demande de gestion des déchets non satisfaite. Anticiper sur la réglementation permet d’organiser une gestion des déchets réfléchie et pérenne.
• Promouvoir une économie circulaire et locale avec des moyens de locomotion peu polluants.


https://www.recup-compostage-urbain.fr/

L’association Trivial’compost, créée en 2010, se mobilise pour accompagner et former à la gestion et valorisation des déchets.
Les déchets compostables représentent en moyenne 30% du poids de nos poubelles ; l’appellation biodéchets recouvre tous les déchets biodégradables, de jardin, de cuisine ou alimentaires (épluchures, restes de repas, branchages, marc de café…).
Beaucoup de biodéchets issus de la restauration ne trouvent pas de débouchés autre que l’incinération. Or, ces déchets contiennent plus de 60% d’eau et diminuent nettement le rendement des incinérateurs générant une hausse des gaz à effet de serre. Trivial’compost souhaite proposer une solution de collecte des déchets alimentaires à vélo auprès des restaurateurs et se mettre en réseau avec des jardiniers, horticulteurs et maraîchers locaux pour créer des sites de compostage.

Les objectifs poursuivis sont multiples :
• Détourner les déchets organiques de l’incinérateur et les valoriser
• Produire un compost de qualité pour amender les sols et réduire l’utilisation des engrais : le compost améliore la structure du sol, le nourrit et dynamise l’activité biologique limitant ainsi le développement d’organismes pathogènes.
• Apporter une réponse à une demande de gestion des déchets non satisfaite. La loi relative aux déchets prévoit une obligation pour tous les producteurs de biodéchets de mise en place d’une gestion séparée d’ici 2024. Anticiper sur la réglementation permet d’organiser une gestion des déchets réfléchie et pérenne.
• Promouvoir une économie circulaire et locale avec des moyens de locomotion peu polluants. En optant pour des solutions de proximité, on limite les besoins en transport et on peut organiser les collectes à vélo. L’association souhaite être ambassadrice des mobilités douces et non-polluantes


« Comme toute crise, l’épidémie de Covid-19 met en lumière la vulnérabilité et les dysfonctionnements de notre organisation collective, parmi lesquels figurent la gestion des biodéchets »


https://trivialcompost.org/cyclompost/

En 2018, Art’piculture déploie son activité et dirige des projets qui programment l’installation de potagers pédagogiques au sein des écoles. L’ambition de ces installations est de sensibiliser non seulement les enfants mais aussi le personnel encadrant ainsi que les parents à l’équilibre alimentaire et l’impact environnemental de notre alimentation. Au total, 46 jardins pédagogiques seront installés dans les écoles et dans les centres de loisirs. 2400 enfants bénéficieront de ce programme.
Les résultats attendus sont la compréhension de l’intérêt d’une alimentation de saison, faite maison et issue d’une agriculture locale par les enfants et les parents et la nécessité de faire évoluer leur alimentation en diminuant notamment la consommation de protéines d’origine animale et en s’approvisionnant localement.
En 2018, Art’piculture déploie son activité et dirige des projets qui programment l’installation de potagers pédagogiques au sein des écoles. L’ambition de ces installations est de sensibiliser non seulement les enfants mais aussi le personnel encadrant ainsi que les parents à l’équilibre alimentaire et l’impact environnemental de notre alimentation. Au total, 46 jardins pédagogiques seront installés dans les écoles et dans les centres de loisirs. 2400 enfants bénéficieront de ce programme.
Les résultats attendus sont la compréhension de l’intérêt d’une alimentation de saison, faite maison et issue d’une agriculture locale par les enfants et les parents et la nécessité de faire évoluer leur alimentation en diminuant notamment la consommation de protéines d’origine animale et en s’approvisionnant localement.
Depuis 2010, Art’piculture réalise des animations à destination du grand public autour de la thématique de la protection de la biodiversité, du développement durable et de l’économie circulaire.
Les interventions s’inscrivent dans une démarche globale par la découverte des abeilles et du jardin.
A cela s’ajoutent des actions de sensibilisation de la biodiversité commune, notamment les oiseaux et petits mammifères ainsi que des ateliers autour de la réduction des déchets.
Tous ces ateliers sont gratuits et pour tous. Chaque année, près de 2000 personnes dont 1500 enfants participent à ces animations.
Les objectifs de ces actions de sensibilisation au grand public sont :
• L’amélioration des connaissances environnementales,
• Le développement des compétences personnelles pour entretenir un espace vert tout en améliorant son impact environnemental et en optimisant les fonctions de la biodiversité.
• Renforcer la mobilisation de la population locale


www.artpiculture.org

Le Conservatoire Méditerranéen Partagé est une association regroupant un réseau d’acteurs publics et privés spécialiste de la conservation, de l’utilisation et de la valorisation de la biodiversité de Méditerranée. Son champ d’action concerne l’agriculture et l’ensemble des patrimoines qui l’accompagne. L’association poursuit plusieurs objectifs :
- Conserver la diversité biologique (espèces végétales locales, rares, anciennes et de terroir)
- Collecter les bonnes pratiques agricoles et savoir-faire régionaux méditerranéen pour les transmettre.
Le CMP souhaite faire revivre les variétés d’arbres fruitiers typiques de la méditerranée en les valorisant auprès du grand public et des professionnels.
Le programme « verger d’avenir » se décline selon 3 typologies de vergers :
• Verger à vocation strictement conservatoire
• Verger mixte : conservatoire et à objectif de production
• Verger de production dont une partie peut être consacrée à la conservation
Les 20 sites identifiés et sélectionnés pour mettre en œuvre ces vergers d’avenir se situent pour la plupart sur le département du var. On en trouve également dans le Lubéron, le Verdon, les Alpes-Maritimes, la Corse et la Croatie. Les aménagements s’étalent sur une période triennale, de 2019 à 2021. Les sites sont soit privés, soit publics. Chaque projet fait l’objet d’une description détaillée et poursuivra des objectifs quantitatifs (surface, nombre d’arbres plantés, nombre de variétés, nombre de personnes impliquées dans le projet) et qualitatifs (préservation des variétés, perspectives d’utilisation, exigences environnementales, objectif pédagogique), suivis par le CMP.
Le CMP apporte un appui technique et financier aux porteurs de projets, de la définition du projet jusqu’à la plantation et la conduite des vergers. Il mobilise les pépiniéristes spécialistes de variétés anciennes et rares. (Plaqueminiers, amandiers, figuiers, caprifiguiers, muriers, cognassier, abricotiers, vignes, oliviers …). Il apporte son expertise via son implication dans la recherche variétale avec d’autres partenaires scientifiques. Il assure la mise en réseau des porteurs via des journées de formation et de capitalisation.


https://conservatoire-partage.org/programme-vergers-davenir/

Compos13 est une association qui a pour objet de développer, promouvoir et soutenir toutes les initiatives concernant la réduction des déchets et le développement durable. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit "que tous les particuliers disposent d’une solution pratique de tri à la source de leurs biodéchets avant 2025".
L’idée de la construction du pavillon de compostage pour les parisiens a émergé en 2011
Il s’agit de la plus grande initiative parisienne de ce type, avec une capacité pour accueillir et valoriser les restes alimentaires biodégradables de 200 familles du voisinage. Cette initiative a reçu le soutien de la mairie du 13eme arrondissement de Paris
3ans après la création de ce pavillon de compostage, le bilan est plus que satisfaisant :
• 50 tonnes de déchets biodégradables ont été compostées en trois ans et demi (juin 2015 – février 2019)
• 1,2 tonnes environ de déchets compostée tous les mois
• 8 litres – la contenance de bio-seaux dont dispose chaque famille
• 20 litres – la contenance des bio-bacs fournis aux foyers gros consommateurs de fruits et légumes
• 9 à 12 mois – la durée de maturation des déchets biodégradables avant de disposer de compost mûr
Projet :
Compos13, forte de son succès, souhaite essaimer ce projet à trois autres sites du 13ième arrondissement. Chacun de ces pavillons permettra en année pleine de détourner 12 tonnes de déchets végétaux de l'incinérateur et de produire un engrais naturel. Le nombre de bénéficiaires sera de 600 familles sur les 3 sites de compostage et 36 tonnes de déchets détournés de l’incinérateur.
Au-delà du périmètre purement écologique, ce projet est un projet de territoire faisant intervenir des acteurs locaux tels que :

• Le Pôle Innovant Lycéen (PIL), lycée de la deuxième chance qui va accompagner l’association sur l’installation photovoltaïque du chantier, permettant d’alimenter le tamis électrique. Les élèves pourront participer à la construction du pavillon.
• L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine (ENSAPVS) : Les élèves de la 3e à la 5e année d’architecture proposent leurs compétences pour dessiner ces nouveaux pavillons en fonction des contraintes de chacun des sites. Leurs études seront retenues comme projet d’étude et valorisées dans leur cursus.
• L’association Extra Muros, experte en menuiserie et chantier, accompagne des jeunes, soit dans les quartiers prioritaires, soit dans des projets définis comme celui-ci. Ils formeront 4 jeunes lycéens du PIL pendant 15 jours dans leurs ateliers à la fabrication de chaque pavillon. Le montage final sera proposé sous forme de chantier participatif avec tous les habitants qui souhaiteront se joindre au projet.


https://www.compos13.fr/

Depuis 2013, le fonds de dotation Itancia soutient la LPO Pays de la Loire dans ses projets d’installation de jeunes agriculteurs protecteurs de la nature. Cette dynamique d’installation permet une meilleure conservation de la biodiversité dans ces zones agricoles. Plus précisément, nous avons permis l’acquisition de 3 fermes en marais breton et le financement de travaux de restauration. Ainsi, ce sont 6 jeunes éleveurs et sauniers qui ont bénéficié de notre soutien.
L’exploitation de Dixmérie est une ferme en polyculture élevage du marais poitevin desséché. D’une surface de 3 ha, l’ancien propriétaire avait mis en place plusieurs aménagements en 1995, qui ont fortement dégradé les qualités écologiques du site :
- Destruction de la prairie par la création d’un plan d’eau de chasse,
- Plantation d’espèces exotiques et invasives (Cupressus, Bacharris),
- Création de garenne à lapin,
- Dépôt de matériaux divers.

Actuellement, la parcelle est donc peu intéressante pour la biodiversité. Mais le potentiel écologique du site est très fort, notamment pour la nidification des limicoles (Echasse blanche, Vanneau huppé, Chevalier gambette et Barge à queue noire) et des passereaux paludicoles (Rousserolle effarvate, Phragmite des joncs, Bruant des roseaux). Il faut noter que les roselières sont des milieux rares en marais poitevin.
Objectif : Retrouver l’attrait pour la biodiversité de ces parcelles
Moyens :
Pour cela, des travaux de réhabilitation sont nécessaires :
- broyage et dessouchage des espèces invasives
- suppression des garennes à lapins,
- reprofilage des berges et aménagement d’un îlot dans le plan d’eau
Après les travaux, le site sera géré par pâturage selon le cahier des charges AB et les prescriptions des mesures agri-environnementales biodiversité.


https://vendee.lpo.fr/sorties-animations/lieux/ferme-de-dixmerie-triaize/#

Les milieux forestiers jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes, par la protection des sols, la préservation de la qualité de l’eau, l’atténuation des effets du réchauffement climatique, la limitation de l’érosion des sols et du ruissellement, les habitats et refuges de nombreuses espèces.
La région Paca est l’une des plus riches de France en terme de biodiversité et d’espaces naturels. La surface des forêts couvre 16,9 millions d’ha, soit environ 30% du territoire métropolitain. Le Var est parmi le département le plus boisé de France, la forêt représente 62% de la surface du département.
La région PACA se caractérise par des espaces forestiers variant entre résineux et feuillus.
Parmi les espèces emblématiques de la région, on retrouve :
Le Hêtre, le chêne vert, le chêne blanc, le pin d’Alep, le mélèze d’Europe, le pin noir d’Autriche, le pin sylvestre…
Les espaces forestiers font l’objet des mesures de protection selon leur zone géographique et la couverture végétale qu’ils abritent. De nombreux outils de protection permettent donc à la fois d’encadrer les actes de gestion et d’exploitation et également de préserver la biodiversité et les écosystèmes.
Projet :
La FNE PACA et ses associations membres travaillent sur les enjeux relatifs à la forêt depuis longtemps. Elle est représentée dans de nombreux comités et conseils où elle apporte son expertise.
La filière bois et l’enjeu de l’exploitation des ressources est un des axes de réflexion de la structure.
La FNE PACA maintient également sa mission juridique et défend le droit de l’environnement devant la justice. Elle mène des actions de dialogue et de plaidoyers pour faire respecter la réglementation.
Le fonds de dotation Itancia soutient la FNE PACA dans ses actions d’accompagnement et de sensibilisation pour la protection de la forêt.


https://fnepaca.fr/nos-missions/

La Glutamine est une association dont l’objectif premier est de soutenir et promouvoir une vision durable d'une agriculture vivrière relocalisée. Pour cela, elle facilite l’installation des personnes souhaitant se lancer dans l’agriculture en leur prêtant des outils, un terrain et en leur prodiguant des conseils avisés. Au-delà de ces actions, l’association mène différents projets de sensibilisation aux enjeux environnementaux de l’agriculture, à la protection de la biodiversité et à l’agroécologie.
A ce titre, elle a développé sur un terrain en Gironde, un « écolo-système » qui propose des solutions de transition douce pour adapter nos comportements et nos modes de vie aux défis environnementaux. Ce lieu dispose d’espaces de formation, d’innovation, de recherche, de développement et s’attaque à des sujets variés : pollinisation, réduction et revalorisation des déchets, agriculture urbaine, développement des circuits courts, mobilités en changement, organisation d’événements “verts”, promotion pour une restauration saine…
Le projet :
Le contexte :
Comme on le sait, la population d’abeilles est en déclin en France, victimes des pesticides, d’un appauvrissement de la flore, des frelons asiatiques, des acariens warroa et également de la pollution électromagnétique qui perturbe leur système immunitaire. Or, même si de plus en plus de personnes savent que la population d’abeilles diminue, peu ont conscience de l’impact de ce déclin sur la biodiversité et surtout par quels moyens et dans quelle logique ce rôle s’exprime.
Objectif :
• Sensibiliser les plus jeunes, mais également les particuliers, les entreprises et les futurs agriculteurs, au sort des abeilles et à leur rôle dans la nature en France
• Intégrer des ruches naturelles dans un ecosystème agricole global
• Lutter contre le déclin des abeilles
Les actions menées pour atteindre ces objectifs sont l’installation de 15 ruches naturelles pédagogiques sur le terrain. Cet espace ne sera pas un lieu de production de miel mais uniquement un espace de vie pour les abeilles. En ce sens, les ruches serviront d’espace pédagogique, mais également de lieu de formation pour les agriculteurs qui souhaitent se former à l’apiculture.


https://www.facebook.com/fermeglutamine/

Contexte : Le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de Meuse, est une association œuvrant depuis 1976 dans différents domaines liés à l’Environnement : l’éducation à l’environnement, la biodiversité des milieux et des espèces et le développement durable des territoires. Dans le cadre de sa mission nature et biodiversité, le CPIE de la Meuse en partenariat avec le parc naturel régional de la Lorraine, organise un chantier participatif de 20 jeunes bénévoles venus de par le monde pour l’entretien de sites naturels.

Ce projet poursuit plusieurs objectifs :
Ecologique, par la protection et valorisation de six sites de la Meuse qui présentent un intérêt faunistique, floristique et écologique :
• Réouverture de sites par abattage d’arbres et taille raisonnée de haies et buissonnants
• Entretien d’un site classé 1 ZNIEFF par débroussaillage
• Entretien d’une ripisylve
• Réouverture et entretien de chemins
• Création de mares pour accueillir amphibiens et oiseaux nicheurs
Pédagogique par la sensibilisation de la jeune génération à la biodiversité, la transmission d’ un savoir, le partage d’ une expérience forte avec des jeunes d’autres pays pour intérêt commun, la protection de la nature.
Le fonds de dotation Itancia soutient ce projet qui apporte une dimension sociale, intergénérationnelle et internationale.


http://cpie-meuse.fr/

Le Tarn est un département agricole diversifié avec une forte tradition de culture maraichère et fruitière. Le département accueille par ailleurs l’une des plus grandes diversité d’amphibiens d’Europe (12 espèces recensées). Cependant, l’agriculture intensive en monoculture, le changement d’utilisation des terres, la prédominance du pâturage et les effets de changement climatique affectent le cycle de l’eau dont dépendent les mares et les zones humides et par répercussion menacent cette biodiversité.

Le projet : Revaloriser la biodiversité domestique et sauvage du Tarn en impliquant le plus grand nombre de citoyens dans la remise en culture de variétés d’arbres fruitiers anciens et la protection des batraciens.

Le premier volet prévoit la mise en place d’agriculture agroforestière avec la plantation de 3000 arbres fruitiers issus de variétés anciennes dans au moins 10 fermes situées dans le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc et à proximité ainsi qu'au sein de 10 établissements scolaires.
Objectifs : sensibiliser les citoyens à leur impact environnemental, favoriser l’alimentation et la consommation via des circuits courts.

Le second volet inclut des actions de protection de la biodiversité et des amphibiens en particulier sur les fermes bénéficiaires du projet. Ces fermes disposent dans certains cas naturellement de zones humides ou de mares. Il prévoit aussi la création de mares, de corridors écologiques entre les forêts, les parcelles d’arbres fruitiers et les zones humides.
Objectifs : Recréer des paysages fertiles permettant le maintien de la biodiversité menacée notamment les amphibiens sur 5 fermes identifiées par la création ou la restauration de mares et diffuser ces pratiques.

Le troisième volet, transversal a pour but l’échange de pratiques entre les producteurs et le public scolaire et urbain du Tarn afin de permettre une réappropriation de la biodiversité sauvage et domestique locale.
10 à 15 classes sont sensibilisées aux enjeux de paysages bio diversifiés (journée de sensibilisation par établissement auprès des partenaires, ateliers de plantation de 2 arbres par établissements en leur enceinte ou dans un terrain avoisinant, participation à la plantation des systèmes agroforestiers de fruitiers ou à la restauration des mares, visite et ateliers au sein des fermes partenaires sous la forme de jeux et promenades pédagogiques pour expliquer comment les systèmes mis en place permettent de concilier biodiversité sauvage et domestique)


http://envol-vert.org/

Le Conservatoire d’espaces Naturels d’Ariège travaille dans le Donezan, canton de l’est de l’Ariège depuis 2009, dans le cadre d’étude sur 4 papillons. Parmi eux, le cuivré de la bistorte est une espèce particulièrement intéressante inféodée aux zones tourbeuses. Les retours d’expérience et la compilation des connaissances obtenus ont amené à vision plus élargie et favoriser l’intégration de l’étude des zones humides, habitats type de cette espèce.
De la même façon, le travail s’est effectué sur une zone géographique plus vaste, intégrant les populations et les sites des autres départements. Pour travailler de façon homogène et à l’échelle de l’aire de répartition, 5 acteurs se sont réunis :
• L’ANA
• Le CEN Languedoc-Roussillon
• La fédération Aude Claire
• L’Observatoire de la montagne
• Le PNR des Pyrénées catalanes
Le projet s’articule autour de 3 grands axes :
Analyse et valorisation des connaissances sur le Cuivré de la bistorte, les espèces et des milieux associés à l’échelle du site, du réseau du site et du territoire :
? Étude des facteurs d’influence sur les zones humides (pratiques agropastorales, présence d’infrastructures linéaires et d’aménagements coupant les zones humides, présence de pistes forestières et de pistes de ski)
-Étude du climat
-Étude des habitats naturels, de la flore et la faune
Définition et mises en œuvre des principes des gestions conservatoires de l’espèce et de ses habitats :
-Entretien manuel des zones humides par des chantiers écoles
-Mise en place de pratiques agricoles adaptées
-Évaluation du besoin de connectivité entre les sites en analysant l’état de conservation des corridors écologiques.
Valorisation, communication et sensibilisation sur les zones humides qui accueillent l’espèce auprès des gestionnaires des acteurs locaux et du grand public :
-Élaboration de fiches techniques à l’attention des gestionnaires de sites pour la mise en œuvre d’actions de restauration et entretien des sites
-Valorisation des entreprises locales pour l’entretien des sites et ancrage territorial du projet de préservation du cuivré


https://ariegenature.fr/

Dans les pays de la rive sud de la méditerranée, l’agriculture soumise aux changements climatiques et à la désertification des territoires, ne permet plus d’assurer la souveraineté alimentaire et l’autonomie socio-économique des populations rurales. Des associations locales soutiennent les agricultures familiales et paysannes par la promotion et la diffusion de l’agroécologie, comme levier d’un développement écologiquement durable, socialement responsable et économiquement viable.
Elles assurent des formations auprès de paysans et les accompagnent dans leur transition agroécologique. Cependant, leur isolement rend leur travail compliqué et les échanges avec les autres acteurs du pourtour méditerranéen engagé dans la promotion de l’agroécologie sont difficiles. Au-delà de cet aspect, elles se heurtent à différentes contraintes :
- Manque de ressources humaines compétentes en pédagogie et en techniques agroécologiques
- Manque de stratégies et de méthodologie dans la diffusion de ces pratiques
- Manque de supports pédagogiques compréhensibles par un public non francophone et parfois analphabète.
Projet : Terre & Humanisme souhaite renforcer les capacités techniques et pédagogiques des acteurs ruraux. Pour répondre à la forte demande des associations locales qui ont formulé leur besoin en accompagnement, T&H organise une formation auprès de 12 animateurs engagés dans la transmission de la démarche et des pratiques agroécologiques, pour soutenir les paysans du pourtour méditerranéen et favoriser leur mise en réseau à travers l’expérience entre pairs. Les pays concernés sont :
L’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Liban, la Palestine, l’Egypte.
Objectifs :
-renforcer les capacités techniques et pédagogiques des acteurs ruraux pour améliorer le développement de la diffusion des pratiques agroécologiques adaptables aux conditions de chaque contexte local.
-favoriser les échanges et le partage d’expériences, soutenir la co-construction de supports techniques et initier un réseau d’animateurs méditerranéens.
Les bénéficiaires :
- Les 12 animateurs ruraux, choisis par leur structure locale de rattachement, sélectionnés sur leur compétence technique, leur capacité à transmettre, leur engagement dans le milieu rural, leur maitrise de l’arabe.
- Les associations partenaires qui bénéficieront d’un renfort de leur ressource humain
- Les paysans sensibilisés, formés et accompagnés (environ 1000)
- Les structures partenaires qui appartiennent au réseau méditerranéen et pourront profiter des acquis de chacun


https://terre-humanisme.org/

Défi famille zéro déchet
Porté par l’association des petits pas pour l’homme (DPPH)
La thématique déchet est un des axes de travail de l’association, qui intervient à plusieurs niveaux : alimentation, déchets, déplacements avec toujours une même motivation, favoriser la création et l’appropriation d’initiatives de transition écologique.
L’objectif du projet « défi famille zéro déchet » est multiple :
Objectif écologique : agir en amont sur la prévention des déchets, Réduire les pollutions liées aux déchets, améliorer le tri, rendre visible et faire connaître les dispositifs existants.
Objectif social : créer du lien entre le grand public et les acteurs du territoire, permettre des économies financières aux familles engagées, sensibiliser, informer, former
Les actions :
• Sélection d’une quarantaine de familles dont la pratique de tri et de recherche de réduction des déchets est très faible, dans la région de Rennes qui bénéficieront d’ateliers pratiques accompagnés d’échanges théoriques. (visite de centre de tri, atelier compostage, cuisine sans gaspillage, achat responsable…)
• Sélection de 15 commerçants qui s’engage dans une charte Zéro déchets pour sensibiliser la clientèle, supprimer les sacs, réduire les emballages, diminuer le gaspillage alimentaire, réutiliser et recycler

En région PACA, malgré la déprise, l’urbanisation massive et un contexte difficile avec un climat parfois rude, une réduction des surfaces disponibles, des systèmes de production adapté à des grands volumes et de moins en moins rentable, l’agriculture reste une activité importante : 566 producteurs se partagent 597 ha de serres chauffées, qui représentent 27% de la totalité de l’énergie directe consommée par l’agriculture régionale.

Aujourd’hui, pour apporter des réponses aux problématiques de :
- Monoculture
- Courte durée de saison culturale
- Baisse de production sur des territoires isolés au climat parfois rude

Et forte de son expertise dans les régions d’Asie centrale, Le Geres propose d’installer 5 serres bioclimatiques pilote en région PACA basées sur 2 modèles :
- Le modèle 3 murs (ou 2 murs + 1 restanque) : structure composée de 2 ou 3 murs en pisé au nord, est et ouest et recouverte d’une couverture transparente sur le faitage et le sud qui absorbe l’énergie solaire la journée et la restitue la nuit
- La serre tunnel avec un stockage thermique dans de l’eau

Les objectifs à court terme sont de définir et tester les conditions de faisabilité techniques, économiques et de mise en œuvre de serres solaires passives.

Les Objectifs à long terme sont de proposer la réplication des serres pour avoir recours à une énergie 100% renouvelable pour le chauffage des serres, valoriser la culture de plantes anciennes, réduire les transports par la relocalisation de la culture de plants, maintenir/renforcer l’activité économique agricole locale, diversifier la production agricole, développer la distribution en circuit court.

Les fonds de dotation Itancia soutiennent le Geres dans ce projet audacieux et innovant qui au-delà du bénéfice évident d’économie d’énergie favorise la diversification de la production des agriculteurs locaux, et créera probablement de nouvelles vocations !

http://www.geres.eu/fr/breves/820-les-serres-bioclimatiques-s-installent-en-paca

Aménagements pour l’agroécologie et l’apiculture

Art’piculture est une association située dans les Hautes-Pyrénées (65), dont l’objet est de sensibiliser le grand public et les plus jeunes aux enjeux de la préservation de la biodiversité. Leurs actions s‘articulent autour de 3 programmes :
- La sensibilisation à l’abeille et aux pollinisateurs pour les enfants
- La sensibilisation à l’agroécologie et au jardin-potager pour le grand public
- La découverte des abeilles et la formation à l’apiculture familiale ainsi que l’installation de ruche chez les particuliers 

Par le biais de ces différents programmes portés par l’association, des aménagements en faveur de la biodiversité ont été mis en place chez des particuliers et dans les collectivités :
- Un sentier d’interprétation*, basé sur le modèle de Freeman Tilden, qui repose sur la conception d’un parcours d’interprétation et d’informations permettant au public de découvrir le « tout » d’un lieu, c’est-à-dire, son histoire, sa richesse patrimoniale, sa biodiversité, son message ….et de se sentir en adéquation avec ce lieu afin d’intégrer les bons comportements pour protéger la nature
- Des potagers pédagogiques installés dans des espaces publiques, en relation avec les écoles et les centres aérés. La pédagogie active sur laquelle est basée cette activité, participe à l’épanouissement de l’enfant en l’accompagnant dans une démarche de découverte et de questionnements sur la vie à l’état naturel, la saisonnalité, l’importance pour l’homme et la biodiversité de produire des légumes sains sans utiliser de pesticides…
- 10 000 m2 de couvert végétal
- 6500 m2 de jachères-prairies fleuries offrant gîte et couvert aux pollinisateurs
- 1000 m de haies champêtres et mellifères
- 20 ruches installées chez les particuliers….
- Espaces fleuris et jardins agro écologiques dans les écoles…

Au-delà de ces résultats quantifiables, de nombreux impacts positifs découlent de ces actions et l’ambition de l’association est de devenir un référent territorial en matière de formation en gestion différenciée et l’accompagnement au zéro phyto notamment auprès des personnes en charge des espaces verts (élus, techniciens, agents).

Les Fonds de dotation Itancia soutiennent l’association Art’piculture dans ces projets qui associent la protection de la biodiversité, la valorisation des abeilles et la sensibilisation au public.

http://www.artpiculture.org/

La loi de transition énergétique pour une croissance verte imposera d’ici 2025 un tri à la source des bio-déchets pour tous les citoyens. Cependant, malgré les bonnes résolutions de chacun, trouver un lieu de compostage n’est pas aisé. Afin de répondre à cette problématique, le Réseau compost citoyen crée un inventaire national des opérations de gestion des biodéchets.
Objectif :
- Permettre à tous les citoyens de trouver des sites de compostage
- Donner des informations sur le fonctionnement de chaque site
- Evaluer le poids de la filière de compostage de proximité et donc la quantité de déchets valorisés
- Contribuer à développer la pratique de compostage et réduire la quantité de déchets produits
- Valoriser les biodéchets par un retour au sol de la matière organique
Moyens : Mise en place d’un outil sous forme de cartographie interactive recensant tous les sites de compostage partagés dans un premier temps puis les sites de compostage en établissement.


http://reseaucompost.org/

Depuis 1973, Le parc national de Port-Cros gère 90% du territoire de l’île de Porquerolles. Sur ses quelques 30 ha de terres, 17ha sont dédiés à des vergers de collection avec plus de 150 espèces d’oliviers, 100 variétés d’oléastres (oliviers sauvages), 250 variétés de figuiers et 50 variétés de muriers. Pendant 30 ans, cette collection variétale d’arbres fruitiers était un véritable conservatoire d’espèces méditerranéennes. Seulement depuis une dizaine d’années, le parc s’est contenté d’entretenir ces espaces. En 2013, l’idée a germé de valoriser à nouveau cette collection exceptionnelle. S’ensuit une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre.
La rencontre avec la Sauvegarde des forêts, qui cherchait des terrains pour initialement faire du maraîchage, a été le déclencheur du projet intitulé COPAINS :
« Collection Patrimoine Insertion »
L’idée est donc venue de faire travailler des personnes en voie d’insertion pour entretenir et valoriser cette collection exceptionnelle, qui constitue un support de travail idéal pour se former à l’arboriculture et l’agroécologie.
Le projet COPAINS s’inscrit donc dans une démarche multiple et s’articule autour de 4 axes :
- Préserver et valoriser la biodiversité
- Développer une ferme exemplaire et réplicable au sein du parc national de Port-Cros
- S’appuyer sur les valeurs de l’économie sociale et solidaire
- Partager le patrimoine et transmettre les savoirs
Au-delà de l’aspect social, ce projet vise surtout à étudier ce patrimoine de terroir en regroupant toutes les variétés des oliviers que l’on trouve sur le bassin méditerranéen, 250 variétés de figuiers de collection, dont certaines emblématiques de l’île de Porquerolles et en créant une activité de maraîchage pour la culture de légumes anciens respectant les principes de l’agriculture biologique tendant vers la biodynamie.
Les fonds de dotation Itancia s’associe à ce beau projet qui porte des valeurs essentielles : solidarité, valorisation, partage et transmission


http://copains-porquerolles.fr/

les vergers de plein-champs jouent un rôle important pour la nature. A la fois réservoirs de biodiversité et corridors écologiques, ils constituent des zones de transition entre les espaces fermés (forêts) et ouverts (cultures) et favorisent le passage et la sédentarisation d’une faune et d’une flore variées.
Plus de 35 000 arbres fruitiers de plein-champs ont été inventoriés sur les 29 communes du Pays de Montbéliard. Or l’urbanisation et l’évolution des modes de consommation ont provoqué le déclin de ces vergers et pénalise la biodiversité par la destruction des habitats.
Créée en 2006, l’association « vergers vivants » se compose de 5 salariés, 150 adhérents et 30 bénévoles actifs. Elle a pour mission de :
• Contribuer à la connaissance du patrimoine fruitier local
• Protéger les vergers et l’environnement
• Créer et entretenir des vergers par des interventions de génie écologique
• Sensibiliser au patrimoine fruitier
L’association souhaite restaurer un verger en lui donnant une vocation pédagogique pour inciter les visiteurs à intégrer la dimension écologique à leur projet d’aménagement ou de réaménagement extérieur. Ce verger montrera les solutions pour favoriser l’accueil d’un grand nombre d’espèces (faune et flore) par la production de fruits divers et variés et d’autres végétaux (légumes, aromatiques …)

http://www.vergers-vivants.fr

Les gorges de Daluis font partie des sites incontournables des Alpes-Maritimes et possèdent des caractéristiques minéralogiques, géologiques, faunistiques et floristiques exceptionnelles dans le département.
Traversé par le fleuve Var, ce site constitue un trésor minéral de renommée internationale. De couleur lie-de vin, ces roches très particulières, les pélites, font la spécificité des gorges du Daluis qu’on appelle également « le petit Colorado niçois ».
On y trouve, à ce jour, une soixantaine d'espèces de minéraux dont certaines nouvelles pour la science. Outre ces richesses géologiques et minéralogiques, le site recèle une biodiversité exceptionnelle avec au moins trois espèces végétales protégées au niveau national et dix espèces présentant un intérêt patrimonial, comme la magnifique saxifrage à feuille en languettes qui orne de blanc les parois rouges des gorges à la fin du printemps.
Les gorges du Daluis abrite également une faune riche et variée dont plusieurs espèces endémiques comme le marbrée des pélites et le maillot des pélites (deux espèces d’escargot). Lorsqu’on lève les yeux, on peut observer des rapaces tels que l’Aigle royal, le Circaète Jean-le-blanc ou le Faucon pèlerin.

Afin de préserver et protéger ce patrimoine naturel d’exception, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la région Paca et la communauté des communes de Cians Var (CCCV) ont travaillé de concert pour obtenir le classement du site en réserve naturelle régionale.
Le 29 octobre 2012, les gorges du Daluis deviennent ainsi la première réserve naturelle régionale des Alpes maritimes et la sixième de la région PACA. D’une superficie de 1082 hectares répartis entre la commune de Guillaumes et Daluis, cette nouvelle réserve s’intègre dans le vaste réseau d’espaces protégés.

La LPO PACA et la CCCV ont été désignées cogestionnaires de la réserve naturelle en janvier 2013 pour une durée de 6 ans reconductible. Depuis lors, elles œuvrent à la protection du site et à l’élaboration du plan de gestion qui vise 5 objectifs:
- Préserver la qualité des paysages et conserver la biodiversité
- Observer l’évolution des espèces
- Apporter une valeur socio-économique au site
- Mettre en place un système de gestion dynamique
- Organiser les modalités de fréquentation et d’usages. En effet, le site est très attractif pour la pratique des sports à sensations fortes, le cadre offert par les gorges étant spectaculaire, on recense de nombreuses acticités : Kayak, canyoning, saut à l’élastique, VTT, randonnée aquatique et randonnée pédestre.

La mission majeure des gestionnaires de la réserve serra de concilier le développement de la protection de la biodiversité et le maintien des activités économiques et sportives sur le site…
Le fonds de dotation Itancia a souhaité soutenir ce projet innovant en devenant parrain de la réserve pour l’année 2018, parce qu’au-delà de la protection d’une nature d’une richesse remarquable, la gestion d’une réserve naturelle régionale favorise le dialogue avec les usagers et les acteurs de la vie économique.

Crédits photos: JC-Vinaj, Tangi-Corveler.

L'Amazonie a déjà perdu plus de 20% de sa surface initiale. L'Equateur subit également cette déforestation intense : 2,4% de forêts disparaissent chaque année (soit l'équivalent de 18 400 ha/an soit environ 25 000 terrains de football). L'Equateur est d'ailleurs le pays dont la déforestation est la plus importante d'Amérique du Sud.
Cette déforestation entraîne l'extinction de la faune et de la flore, la dégradation de la qualité de l'eau, de l'air et du sol ainsi que l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

L’association poursuit l’objectif de préserver la biodiversité pour cela elle mène plusieurs actions en Equateur aux portes de l’Amazonie, dans sa ferme :

• Terminer les inventaires de la faune et de la flore du terrain mise à disposition de l’association TDN et réalisation du plan de gestion.
• Finaliser le dossier pour formaliser la zone à protéger et la formaliser réserve écologique.
• Créer un refuge de transit animalier pour sauver, protéger et réintroduire les espèces notamment celles classées « liste rouge ». En partenariat avec l’université IKIAM et le Ministère de l’environnement équatorien qui doit valider le refuge
Les missions du refuge de transit animalier:
- diagnostiquer et évaluer le niveau de l’animal blessé
- mettre les animaux en quarantaine, en convalescence
- organiser la remise en liberté des animaux
• Sensibiliser la population locale en réalisant des ateliers.




http://www.tresordenature.com/

Le grand hapalémur, Premur simus, est un des lémuriens les plus menacés de Madagascar. Il est classé en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’UICN. Autrefois largement répandu dans l’île, on ne le trouve plus que dans les forêts humides de l’est de Madagascar, où un peu plus de 1000 individus ont été recensés.

Helpsimus et le Programme “Bamboo Lemur”

L’association Helpsimus s’est donné pour mission de sauvegarder le grand hapalémur à Madagascar en développant le programme Bamboo lemur, qui associe un suivi scientifique de l’espèce, la protection de son habitat, l’aide au développement des villages riverains et le financement de l’éducation des enfants

HELPSIMUS décline ses actions selon 3 axes principaux :
- ENVIRONNEMENTAL
Objectifs : Suivi des groupes de lémuriens, identification des zones de conservation prioritaires et mise en œuvre de mesures appropriées afin de protéger l’habitat des animaux.
-SOCIO-ECONOMIQUE
Objectifs : Sécurisation des produits des récoltes, et amélioration des rendements, développement de nouvelles Activités Génératrices de Revenus afin de diminuer les défrichements et donc l’exploitation de nouveaux terrains en particulier dans les forêts où évoluent les lémuriens.
- EDUCATION
Objectifs : Faciliter et appuyer l’éducation des enfants scolarisés dans les écoles des villages partenaires du programme Bamboo Lemur.



https://www.helpsimus.org/blog/

Paysans de Nature ; faire de l’installation agricole un outil de défense de la biodiversité sauvage
Le projet Paysans de nature est né de l’initiative de paysans et d’une association de protection de la nature ( la LPO Vendée). Il est basé qur 3 constats :
- Le déclin de la biodiversité sauvage : 80% de la biomasse d’insectes, 40 % des oiseaux des zones agricoles et pour certaines espèces comme le verdier d’Europe 50% ont disparu en 30 ans.
- Le constat agricole : En 30 ans, plus de la moitié des fermes françaises a disparu mais les terres ont été repris par des exploitations agricole existantes qui s’agrandissent, mécanisent et intensifient toujours plus leur pratique avec comme corollaire la destruction des sols, des habitats, la pollution de l’air et de l’eau et des impacts sur la santé humaine.
- La forte augmentation de la demande de produits issus de l’agriculture biologique, locale et respectueuse de l’environnement.
Le projet « paysans de Nature » est né de ces 3 constats et va au-delà des labels et certifications bio. L’objectif est de multiplier les espaces dédiés à la conservation des espèces sauvages* en contribuant à installer des paysans acteur de la défense de la vie sauvage, en s’appuyant sur des politiques agricoles et environnementales existantes, avec une gouvernance territoriale et en lien avec les habitants des territoires.
* La surface agricole représente plus de 50 % de la surface du territoire français, alors que la surface des aires protégées pour la nature n’est que de 1,37 % !


https://www.paysansdenature.fr/

Le Conservatoire Méditerranéen Partagé est une association d’intérêt général qui œuvre à la conservation et à la valorisation de la biodiversité cultivée méditerranéenne.
L’association poursuit trois objectifs :
• Conserver la diversité biologique, notamment les espèces végétales locales, rares, anciennes et de terroir
• Collecter et transmettre les bonnes pratiques agricoles et les savoir-faire régionaux méditerranéens
• Valoriser ces ressources cultivées par la mise en place de projets socio-économiques aux bénéfices d’un développement pérenne des territoires.

Le Conservatoire Méditerranéen Partagé accompagne les activités de conservation, recherche et développement dans un cadre méthodologique, légal et éthique et dispose d’une diversité et d’une complémentarité d’expertise, qui lui assure une pluralité d’échanges et d’activités innovantes.
Le CMP a lancé en 2021 le programme « cépages anciens » permettant de répondre aux besoins de sauvegarde du matériel végétal de la vigne au regard notamment des enjeux liés au changement climatique.

En conservant, observant et sélectionnant la biodiversité de cépages anciens, le programme permettra de mettre à disposition des institutions et de la filière professionnelle des références concernant les caractéristiques et les potentialités des cépages conservés.
Le programme peut concerner :
• La conservation de la diversité intra-variétale, c’est-à-dire la diversité de clones de la même variété
• La mise en place ou la duplication de collections de cépages (quelques individus de plusieurs variétés)
Les actions du programme :
• Rechercher le matériel végétal et recueillir la mémoire locale.
• Etudier la réaction des cépages face au changement climatique, notamment face aux effets de la sécheresse et des épisodes de canicule.
• Etudier les cépages mis en conservation pendant 5 ans (observations / comparaisons) sur la base de protocoles nationaux qui fixe les critères de suivi.
• Expérimenter des associations de culture en mettant en place des systèmes poly-culturaux sur de petites surfaces (ex : étude de l’apport d’azote lié à l’implantation de culture d’hiver inter-rangs).


https://conservatoire-partage.org/activites-2/#CA

En Inde, les années 60 ont vu émergé une agriculture visant la maximisation des rendements, l’uniformisation et la standardisation des variétés et techniques agricoles. Cette « révolution verte » a provoqué des dommages considérables sur la biodiversité et sur l’environnement
En France, l’agriculture est victime de déprise agricole : pression foncière, contraintes naturelles, faible renouvellement des exploitations…
Alors que 47 % de la population active en Inde travaille dans l’agriculture, c’est le cas pour seulement 3% en France ! Ainsi, si les contextes nationaux sont différents, les problématiques sont partagées :
Exode rural, perte de la biodiversité, détérioration du statut du paysan…
Aujourd’hui, pour apporter des réponses aux problématiques citées ci-dessus, l’association SOL mène un projet d’envergure sur 3 ans et dans 2 pays : l’Inde et la France
Le projet BIOFERMES INTERNATIONALES, vise à soutenir, en France, l’installation d’agriculteurs ayant un objectif commun : atteindre une autonomie économique et alimentaire en protégeant et restaurant la biodiversité sur leur territoire.
L’association SOL en partenariat avec Intelligence verte* portent ensemble ce projet pour promouvoir l’agroécologie et la protection des semences paysannes, projet qui vise comme objectif principal la restitution à l’agriculture de son rôle sociétal, sur le plan économique, social et environnemental.

Les fonds de dotation Itancia accompagne ce projet d’envergure qui prouve que, quel que soit le contexte économique et social, la protection de notre planète et de ses ressources demeure un objectif universel.


https://www.sol-asso.fr/projets-multipays-biofermes-internationales/

Baptiste Cousin, jeune vigneron, a repris le domaine viticole transmis de père en fils depuis plusieurs générations. Son père faisait figure de pionnier dans la viticulture biologique et dans la production de vin naturel. Aujourd’hui, Baptiste souhaite continuer à innover et a pour objectif d’optimiser la biodiversité sur ses terres, de faciliter le travail et de renouer avec une pratique ancestrale. Fervent pratiquant de la traction animale, Baptiste défend une vision économe en énergie, douce et à l’échelle humaine de la conduite de la vigne.

Philippe Le Guern est éleveur de moutons de race Lande de Bretagne et dispose d’un troupeau dédié à la gestion agro-pastorale et pratique l’éco-pâturage sur une Réserve naturelle Régionale. Il recherche des terres.

En soutien à de nombreux projets inscrits dans cette dynamique d’agro-pastoralisme, La LPO en Pays de La Loire met en relation Philippe Le Guern, propriétaire et Baptiste Cousin, berger. Le projet porte sur 2 hectares. La LPO apporte son savoir-faire naturaliste et ses compétences en éco-pâturage. Le pâturage sera mis en œuvre durant la période hivernale d’octobre à mars.

Les objectifs sont multiples :
Renouer avec des pratiques traditionnelles pour limiter les interventions mécaniques
Favoriser la vie du sol et in fine l’équilibre de l’écosystème
Mieux appréhender la richesse animale et végétale

Les bénéfices attendus sont nombreux mais complexes à matérialiser :
1. Actions sur la flore :
- à court terme : par l’apparition de tonsures favorables aux espèces annuelles et de pleine lumière 
- à long terme : en favorisant l’exportation de matière organique favorable à la diversification d’une flore capable de subsister dans un milieu très pauvre
2. Actions sur la chaîne alimentaire
3. Exemplarité de l’action dans une démarche globale de respect de l’environnement ( absence de produits chimiques, économie d’énergie, plantation de haies, pose de nichoirs …)et de protection de la biodiversité co-mise en œuvre par une association de protection de la biodiversité (LPO), un viticulteur bio, un éleveur et des consommateurs locaux.
4. Diagnostic écologique réalisé par la LPO

Le fonds de dotation Itancia soutient la LPO en Pays de la Loire dans cette dynamique de projets agro-écologiques qui permet de mettre en relation des compétences complémentaires unies par une même sensibilité et qui défendent des valeur essentielles : la protection de la nature , l’encouragement au travail d’équipe et la soutien à l’engagement de chacun.

Dans le département de la Vendée, ils existeraient, selon les études menées par des historiens, entre 70 et 80 souterrains creusés par des propriétaires terriens, aux alentours des années 1000. Ces galeries servaient de cachette (pour se protéger des brigands et cacher leurs biens).

Les chiroptères utilisent ces cavités souterraines durant plusieurs phases de leur cycle biologique (reproduction et hibernation).En effet, ces galeries présentent les caractéristiques d’un habitat privilégié pour la faune cavernicole : humidité, calme et obscurité.

Malheureusement, ces souterrains qui représentent une part importante du patrimoine de Vendée, disparaissent peu à peu : obstruction, effondrement …. Or, la survie de certaines espèces menacées au niveau européen dépend de ces habitats …
Les naturalistes de la LPO et une association d’archéologues se sont unis sur un projet baptisé « Archéoptère » et sont partis à la rencontre de tous les propriétaires terriens pour une campagne de sensibilisation et d’actions d’inventaires et de conseil en restauration. Aujourd’hui, seules 30 galeries souterraines ont pu être retrouvées. La majorité d’entre elles ont été obstruées soit naturellement, soit par les propriétaires en vue de sécuriser les lieux ou d’empêcher l’intrusion par des personnes étrangères.

L’Objectif de ce projet est de protéger ce patrimoine naturel et favoriser l’hibernation de certains chiroptères très exigeants dont la survie dépend de la qualité de l’habitat et des ressources avoisinantes.

Un couple d’agriculteurs, basé sur la commune de Le Poiré sur Vie (en Vendée) qui œuvrent pour la protection de la terre et des ressources qui en découlent, a accepté d’adhérer au projet « Archéoptère ». Ainsi, un souterrain- situé sur les terres de ce couple- long de 50 mètres en forme de coudes, et agrémenté de cavités, a été rouvert grâce au travail acharné d’une équipe de bénévoles.

Le fonds de dotation Itancia soutient la LPO Pays de la Loire  pour l’aider à financer des actions concrètes comme
- le déblaiement,
- l’achat et la pose de grilles afin de préserver la tranquillité des chauves-souris,
- la pose de panneaux d’informations…

La Loire, « dernier fleuve sauvage d'Europe », est un fleuve vivant, au débit variable et soumis aux crues…Largement dégradé par l’homme lors de son exploitation pour le sable et les gravières, son lit s’est enfoncé de plus de 2,50 mètres en 30 ans sur certaines zones créant des plans secs transformés en décharges publiques.
Face à cette situation, la FRAPNA (Fédération de Rhône-Alpes de protection de la nature) achète 11 hectares de terrain en bord de fleuve sur le lieu d’une ancienne gravière et engage un dialogue avec tous les acteurs impliqués dans la gestion et l’exploitation du fleuve. De cette concertation naît un espace de liberté pour le fleuve qui lui permettra de se régénérer : l’Ecozone du Forez qui s’étend sur 500 ha entre les 2 rives du fleuve.

Véritable laboratoire à ciel ouvert, l’Ecozone du forez vise plusieurs objectifs :
1. Redonner au fleuve son espace de liberté en lui offrant une zone de divagation sans obstacle, sans construction majeure, sans richesse « humaine »
2. Restaurer la biodiversité sur un site dégradé, par l’installation d’aménagements écologiques appropriés et aussi par des études et suivis scientifiques.
3. Développer l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et à l’éco-citoyenneté du grand public, par la création d’un Ecopôle, lieu d’accueil dédié à l’observation et à la découverte de la faune et de la flore sauvage.

Différentes expérimentations écologiques sont menées et validées permettant au fleuve de retrouver son dynamisme (comme la création d’une triple berge) et de nombreuses espèces ont trouvé des conditions favorables à leur installation sur le site :
- réapparition de la limoselle aquatique (disparue depuis un siècle),
- augmentation de 20 à 260 espèces d’oiseaux,
- recolonisation du fleuve par le castor auparavant bloqué par un barrage en aval du fleuve.
Cette évolution constante en biodiversité a permis à l’Ecozone d’intégrer le classement Natura 2000.

Projet : La gestion du site s’effectue par l’intermédiaire de plan de gestion (2015-2020) qui a mis en avant 72 actions pour concrétiser 3 objectifs :
- La gestion fine des milieux et la poursuite des expérimentations écologiques en partenariat avec les organismes de recherche,
- La connaissance du patrimoine naturel,
- La pédagogie à l’environnement avec la poursuite de la démarche écotouristique.

Le fonds de dotation Itancia, dans sa mission de protéger l’environnement et la biodiversité, soutient la FRAPNA dans L’AIDE A L’INSTALLATION ET AU MAINTIEN D’ANIMAUX SAUVAGES :
- des sternes et guifettes par la création et la mise en place de radeaux de nidification flottants permettant de préserver les nids lors des inondations dues aux crues ou aux fortes pluies
- du balbuzard pêcheur : Construction et mise en place d’une plateforme de nidification sur un arbre haut, isolé et situé dans une zone très tranquille
- des hirondelles de fenêtre par la construction et mise en place d’une tour à hirondelles
- des guêpiers d’Europe et hirondelles de rivages par l’aménagement d’une falaise à nichoirs en sable.

Pour en savoir plus : www.ecopoleduforez.fr

Basée en Charente-Maritime, l’association «les ailes de la vie» a été créée en 2004 pour aider les les initiatives en faveur de la solidarité et de l’environnement. En 2007, consciente de la gravité que revêt la disparition massive des abeilles, elle choisit d’orienter ses actions vers cette problématique :

Contexte : L’arrivée des abeilles coïncide avec l’apparition des premières fleurs, il y a environ 60 millions d’années. Au fil de l’histoire, elles sont devenues un maillon essentiel à l’équilibre de la biodiversité et démontrent la capacité d’un individu à s’adapter à son milieu malgré les contraintes extérieures. Or, depuis 1995, 100 000 ruches ont disparues, 10 000 apiculteurs ont cessé leur activité et la production de miel a chuté de près de 60%…

Plusieurs facteurs sont responsables de ce déclin :
- L’utilisation massive de pesticides qui intoxiquent les abeilles, diminuent leur système immunitaire et favorisent les infections parasitaires
- L’appauvrissement de la biodiversité qui prive les abeilles de ressources alimentaires
- L’apparition de nouveaux prédateurs tels que le frelon asiatique, capable de décimer une colonie en quelques jours…

En favorisant une approche écoresponsable de l’apiculture, L’association «les ailes de la vie» s’est donnée pour mission d’apporter des solutions pour limiter la disparition des abeilles.

Action : Pour lutter contre ce fléau, l’association met en place des ruches dites « écologiques » appelées ruches de Warré, en hommage à l’abbé Warré, qui, après avoir observé les abeilles dans leur milieu naturel, a élaboré une ruche en adéquation avec la vie de la colonie et la pratique de l’apiculture. Ces ruches sont installées dans des zones de butinage où l’utilisation de pesticides est mineure comme les zones urbaines ou les fermes en agriculture biologique …
Ces ruchers deviennent des lieux de rencontres privilégiées avec les adhérents de l’association et les scolaires qui participent aux nombreuses animations proposées par Jérôme, le coordinateur de l’association. Au programme : construction d’une ruche, observation de la vie de la colonie, entretien de la ruche et récolte du miel.
Le fonds de dotation Itancia a souhaité accompagner l’association dans ce projet de valorisation et sauvegarde des abeilles dans des sites préservés. En effet, les abeilles sont un formidable vecteur de communication : Sensibiliser nos enfants à la disparition massive des abeilles et à notre devoir de les protéger, c’est aussi leur montrer l’impact positif que l’homme peut avoir sur la nature.
Pour en savoir davantage sur l’association «les ailes de la vie», connectez-vous : www.lesailesdelavie.org

Site naturel exceptionnel, le double tombolo de la presqu'île de Giens, unique en France, s'est formé il y plusieurs millions d’années.

La commune d'Hyères accompagnée par le conservatoire du littoral mène un programme de travaux afin de protéger la route du sel, fragilisée par de nombreux phénomènes d'érosion. Les premiers travaux ont été menés dès les années 1970 et 1980, par apport de blocs rocheux formant une digue. Cette solution a malheureusement conduit à une aggravation de l’érosion.

En janvier 1994, une tempête a détruit le cordon d’enrochement du haut de plage et a rompu la route en emportant une partie des réseaux d'eau et d'électricité.

L'ampleur des dégradations a conduit la Ville à lancer un programme global de réhabilitation et de protection à caractère naturel: la majeure partie de la digue en blocs rocheux a ainsi pu être remplacée par l’installation de ganivelles qui ont montré leur efficacité pour la reconstitution du cordon dunaire…

75% des semences potagères sont répertoriées au catalogue officiel des espèces dont l’inscription est obligatoire avant toute commercialisation. Or, la majorité de ces semences sont hybrides et donc non reproductibles : elles ne peuvent pas générées de nouvelles récoltes et il faut donc racheter chaque année des semences. L’investissement pour les agriculteurs des pays en voie de développement est trop lourd et ne leur permet pas d’acquérir une rentabilité financière. L’autonomie semencière et alimentaire est une nécessité absolue surtout pour les pays en voie de développement.

Il y a plus de 15 ans, afin de préserver un patrimoine végétal en danger et de venir en aide aux populations les plus fragilisées, quelques botanistes passionnés, sous l’égide de Dominique Guillet, président de l’association Kokopelli, ont décidé de défendre la biodiversité potagère en maintenant des variétés fertiles et reproductibles.

Avec une gamme de plus de 1600 variétés disponibles que Kokopelli maintient, grâce à un réseau de producteurs professionnels certifiés en agriculture biologique et 8500 adhérents, Kokopelli, via sa campagne “Semences sans Frontière”, distribue gratuitement chaque année plusieurs centaines de kilos de semences potagères en Afrique, en Asie, en Amérique latine, mais aussi dans certains pays d’Europe. La demande étant de plus en plus importante, l’association a décidé cette année d’installer une ferme de production de semences reproductibles en Ariège, afin de répondre à ce besoin grandissant.

Le fonds de dotation Itancia soutient ce projet innovant qui, non seulement favorise la protection de la nature et de la biodiversité mais encourage aussi les populations les plus fragilisées à acquérir une autonomie dans leur pratique agricole pour une amélioration de leur qualité de vie.

Pour adhérer à l’association : www.kokopelli-semences.fr

Une lavogne est un ouvrage traditionnel destiné à recueillir l’eau de pluie dans le but d’abreuver le bétail. Ce sont les agriculteurs qui construisaient ces marres dallées avec des pierres trouvées sur le site. En Provence où l’eau est rare en surface, ces points d’eau jouent un rôle majeur dans la conservation de la biodiversité par la reproduction de nombreuses espèces d’amphibiens dont certaines sont menacées d’extinction, et par l’accueil d’une grande diversité d’animaux sauvages…
Pour en savoir davantage sur le projet porté par le LPO PACA et soutenu par le fonds de dotation Itancia, nous vous invitons à visionner le film tourné sur le plateau de Vitrolles à proximité de Marseille.

Favoriser la mise en valeur et la remise en culture du patrimoine paysager et agricole du domaine de Fabregas.

Le domaine de Fabregas s’étend sur 67 hectares. Laissé en friche et abandonné aux espèces envahissantes, il a été racheté en 2011 par le Conservatoire du Littoral afin de le préserver de l’invasion urbaine. Le Conservatoire du Littoral en a confié la gestion à la municipalité de La Seyne-sur-Mer. Celle-ci y a affecté 4 agents qui réalisent la remise en l’état, l’entretien et la surveillance du site ainsi que l’accueil du public. Réellement engagée dans ce projet novateur, l’équipe sous l’égide de sa responsable, (qui a passé son enfance dans ce domaine), met tout en œuvre pour offrir à ses concitoyens un espace accueillant, propre, et adapté non seulement aux promeneurs mais également aux écoles et associations ( protection de la nature, soutien aux détenus pénitentiaire ...). Cette démarche partenariale vise à permettre à chacun, quel que soit son parcours, de créer un attachement au site en y respectant les usages. Véritable poumon vert de la commune, les habitants redécouvrent ce trésor naturel riche en biodiversité.

Ancienne exploitation agricole, le domaine bénéficie d’une exposition et d’un sol privilégiés pour la culture de variétés difficiles. Avec la volonté de faire revivre cette terre fertile et de renouveler voire développer une activité agricole sur la commune, une partie du site (3.4 ha) a été mis à la disposition d’un jeune agriculteur en maraîchage biologique. La récolte est destinée d’une part à la restauration collective de la ville (crèche, école, centre aéré...) et d’autre part à la vente en directe au particulier avec un objectif principal : favoriser les circuits courts dans un projet « De la graine à l’assiette ». L'équipe en poste y a créé un rucher et un verger pédagogiques.

Le fonds de dotation Itancia a souhaité s’associer à ce projet qui œuvre non seulement pour la préservation d’un patrimoine naturel exceptionnel, le renouvellement et la pérennisation d’une filière fragile mais aussi pour le message positif qu’il véhicule à savoir que l’écologie n’est pas l’affaire de quelques-uns mais l’avenir de tous et elle peut-être le vecteur d’une formidable entente sociale.

Pratiquée de longue date en Méditerranée, la pêche aux petits métiers est une pratique durable à différents égards.
Découvrez dans ce reportage quelles sont les spécificités de ces pratiques, et plus encore, quels en sont les atouts pour le milieu littoral et les petits fonds si riches et diversifiés de nos côtes méditerranéennes.
Projet porté par la FNE PACA avec le soutien du Fonds de dotation Itancia.

OBJECTIFS
- Préservation de la tortue sillonnée grâce à la réintroduction d’une population dans la réserve de
biosphère du Ferlo,
- Suivi de la population grâce aux émetteurs placés sur les populations réintroduites,
- Préservation de son habitat grâce à la gestion optimisée des pâturages dans la réserve,
- Sensibilisation de la population à la protection de l’espèce et plus largement à la protection de l’environnement.

CONTEXTE ET ENJEUX
La situation des tortues au Sénégal est dramatique.
Chassées, souffrant de la déforestation et de la dégradation du couvert végétal, la tortue sillonnée Sulcata est menacée de disparition.

Afin de lutter contre ce phénomène, la SOPTOM a lancé dans le Nord-Est du pays (Ferlo, Ranérou), il y a 8 ans, un programme de conservation de Centrochelys sulcata, et relâché plusieurs dizaines de tortues équipées d’émetteurs.
Le suivi de ces tortues permet de veiller à leur bonne réadaptation en milieu naturel.
Le programme comprend également des activités de sensibilisation de la population sur la protection de C.sulcata et de son environnement.
Il s’agit d’activités indispensables à la consolidation du travail engagé. A travers elles, nous tentons de vulgariser nos connaissances sur cet animal mythique afin de permettre à l’ensemble de la population de la réserve de Biosphère du Ferlo de mieux comprendre notre travail.

La population, par son implication, n’a eu de cesse de nous prouver son soutien et son intérêt pour notre programme et la protection du milieu. Le but de nos activités est de rendre la protection de l’environnement compréhensible et accessible car nous avons tous un rôle à jouer dans la conservation de notre milieu de vie.

Ce programme se déroule dans la réserve nationale de biosphère du Ferlo afin de préserver cette population nouvellement réintroduite dans l’objectif qu’elle puisse, à terme, recoloniser des zones plus sauvages.
En dehors de l’enclos de Katané, la pression exercée sur le milieu par la présence de gros troupeaux de bétail ne permet pas pour le moment à la strate herbacée de pousser suffisamment.
La plupart des bergers se retrouve contraint en fin d’hivernage de transhumer en masse vers le sud de la
réserve.
La compétition entre les animaux domestiques et sauvages vient accentuer la fragilité du milieu et compromet la conservation de la faune sauvage dans cette partie du Sénégal.
La création de zone de conservation intégrale permet à la fois à la faune locale et en particulier aux tortues réintroduites et sauvages, de trouver des « poches » de réserve alimentaire, des lieux de rencontre, de reproduction et de ponte.

Construction d’une cabane d’observation destinée au grand public ainsi
qu’aux scolaires afin de sensibiliser le plus grand nombre à la préservation
de l’environnement.
Projet porté par l’association le Pic Vert sur la période 2012 – 2014

OBJECTIFS
- Restaurer écologiquement une centaine d’hectares d’anciennes carrières, lieux déclassés souvent pollués,
- Créer une grande réserve naturelle dépolluée, riche en biodiversité des milieux ouverts, accueillant des activités agricoles non polluantes (élevage et cultures bio, apiculture),
- Rendre accessible le site à tous les publics et servir d’outil d’éducation à la nature.

L’association Le Pic Vert gère près de 15 ha de terrains réaménagés écologiquement dans une ancienne carrière située sur la commune de Rives, Colombe et Beaucroissant (38).
Cette opération, unique en Isère, se réalise dans la plaine de Bièvre, principal gisement de granulats pour le département et où se trouvent de nombreuses carrières.
Cette plaine est cultivée intensivement et les nappes phréatiques situées en sous-sol sont polluées par les engrais et pesticides.
Les remembrements successifs ont dégradé le paysage bocager.
La proximité de villes importantes génère des pollutions (circulation motorisée, dépôt d’ordures).
D’autre part, cet espace constitue l’une des voies de migration principales Est/Ouest pour l’avifaune, malgré la rareté des points d’eaux en surface.

Depuis 2006, Le Pic Vert a ainsi :
- nettoyé les dépôts d’ordures et limité l’accès des engins motorisés,
- créé 12 plans d’eau de différentes catégories (flaques temporaires, ornières, mares, lac),
- planté plus de 700 arbres et arbustes d’essences locales ;
- posé des nichoirs,
- semé une prairie fleurie et une jachère fleurie,
- aménagé une falaise naturelle à hirondelles de rivage et guêpiers d’Europe,
- aménagé deux observatoires rustiques pour montrer la faune sauvage.

La construction d’un observatoire permettra d’observer le spectacle naturel du bâtiment.
Cet observatoire sera le premier construit en France avec les caractéristiques mises au point par Le Pic Vert : vitres spéciales permettant l’observation et la photo sans être vu par les animaux, bois local, accès handicapé, nichoirs intégrés.

Ce projet pilote vise à démontrer que tous les espaces même déclassés recèlent une grande richesse en terme de biodiversité et que des projets de reclassement écologiques comme celui- ci permettent de détourner ces lieux de leur destination de terrains vagues voir de décharges sauvages.

Le projet
Préserver et promouvoir le maraîchage biologique sur le territoire du grand Pau et préserver la biodiversité cultivée en réhabilitant des variétés anciennes ou « oubliés » via la création d’un jardin conservatoire.
Projet mené par le Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn (C.L.A.B).
Ce jardin, ouvert au public permettra également de :
Participer en tant que citoyen à la vie sociale de la commune d’Assat (périphérie de Pau),
Répondre à une demande des habitants, des nouveaux arrivants qui souhaitent mieux connaître leur territoire, se rencontrer, échanger autour du jardinage et de ses pratiques alternatives,
Permettre aux enfants des écoles maternelles et primaires de pouvoir découvrir la biodiversité cultivée à travers des ateliers pédagogiques.

Contexte social et économique
Les terres agricoles de la plaine de Nay subissent de nombreuses pressions liées à l’urbanisation et à l’extension de zones d’activités, en particulier en zone périurbaine, ce qui entraîne la disparition des cultures maraîchères de proximité.
Assat et Meillon situées au centre de la plaine sont deux communes à forte tradition maraîchère.
Leurs terres, dont la valeur biologique et agronomique est inconstestable, doivent être protégées pour maintenir un tissu agricole fort et préserver à long terme ses ressources alimentaires pour le secteur du grand Pau.
Cette pression est d’autant plus ressentie sur la commune d’ASSAT avec la présence d’un pôle industriel aéronautique puissant aux portes de la commune.
La commune d’ASSAT vient d’approuver son Plan Local d’Urbanisme (PLU) dans lequel l’accent a été mis pour préserver de vastes zonages agricoles. Elle envisage de mettre en place une Zone Agricole Protégée (ZAP) pour préserver durablement le foncier agricole.
Une dizaine de maraîchers de la commune d’ASSAT continuent à approvisionner en légumes les halles de PAU et les différents marchés des communes qui forment son agglomération.
La première Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP) s’est implantée depuis 2004 et est soutenue par la municipalité. Le producteur de légumes en production traditionnelle en 2004, s’est reconverti en agriculture biologique à partir de 2007 et à modifier sa production en y intégrant des légumes anciens (panais, différentes variétés de choux, Rutabaga, cardon, différentes variétés de Potimarron, radis noir…).
La commune, en partenariat avec la chambre d’agriculture et la Communauté du Pays de NAY participe au dispositif d’accompagnement dans la reprise des exploitations des + de 55 ans sans succession.

Qu’est ce qu’une zone humide
Les zones humides sont des espaces de transition entre la terre et l’eau. Ces espaces revêtent des réalités écologiques et économiques très différentes.
La loi sur l’eau du 3 janvier 1992, qui vise à assurer leur préservation, en a toutefois donné une définition dans son article 2 : « On entend par zone humide les terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

Rôles des zones humides et importance de leur reconnaissance
Lacs, étangs, lagunes, estuaires, marais, mangroves, prairies inondables, forêts… les zones humides sont des réservoirs de vie et des lieux où la production de matières vivantes est l’une des plus fortes. Elles assurent 25% de l’alimentation mondiale à travers l’activité de la pêche, de l’agriculture et de la chasse. Elles ont un pouvoir d’épuration important, filtrant les pollutions, réduisant l’érosion, contribuant au renouvellement des nappes phréatiques, stockant naturellement le carbone, protégeant des crues (risques inondations) et des sécheresses.
Pour autant, ces espaces sont souvent considérés comme des terrains improductifs et sans intérêt car les services qu’ils rendent sont souvent méconnus et ne sont pas directement identifiés.
Depuis le début du XXe siècle, on a assisté à la disparition de 67% de leur surface sous la conjonction de trois facteurs : l’intensification des pratiques agricoles, des aménagements hydrauliques inadaptés et la pression de l’urbanisation et des infrastructures de transport.
Ainsi, malgré un ralentissement de leur régression depuis le début des années 1990, lié à une prise de conscience collective de leur intérêt socio-économique, les zones humides restent un des milieux les plus dégradés et les plus menacés (en surface et en état de conservation). Selon l’observatoire national des zones humides, créée en 1995 dans le cadre du plan national d’actions pour les zones humides et géré par le Service de l’observation et des statistiques (SoeS, ex-Ifen) du ministère en charge de l’Ecologie (MEEDDM). La situation est particulièrement préoccupante pour les prairies humides, les landes humides et les annexes alluviales

Les zones humides françaises en chiffres (données de 2012)
Quelques chiffres permettent de mieux comprendre la situation des zones humides.
- Superficie estimée de zones humides en France : 3 millions d’ha (chiffre en cours d’actualisation),
- 50% des oiseaux dépendent des zones humides et 30 % des espèces végétales remarquables et menacées,
- 60% de la superficie des zones humides les plus connues sont couvertes par le réseau Natura 2000 et 4% par des protections nationales,
- 42 zones humides sont inscrites sur la liste des zones humides d’importance internationales Ramsar, soit plus de 3 millions d’hectares (métropole et outre mer),
- Les zones humides : un pouvoir d’épuration qui permet une économie de traitement en eau potable estimée à 2000 €/ha/an,
- 20 000 ha d’acquisition de ZH prévue par le Grenelle en plus des zones déjà acquises régulièrement par le conservatoire des espaces littoraux et des rivages lacustres ou d’autres organismes.

Le projet concerne le village de Dagga au Sénégal, village situé dans les terres et desservi par deux pistes.

Le projet se décline en 2 volets qui s’associent entre eux :
Installation d’un rucher,
Aménagement de terres en maraichage bio.

L’enjeu :
Les abeilles sont fortement menacées, leur disparition aurait des conséquences dramatiques pour la pollinisation de nos cultures et pourtant les pesticides continuent de détruire des colonies entières d’abeilles.
Albert Einstein a dit : « Si l'abeille disparaît, l’humanité en a pour quatre ans », il est grand temps d’agir.

Le contexte :
Au Sénégal l'élevage des abeilles demeure une activité marginale. Il y a beaucoup d'essaims sauvages mais trop peu de sites accueillants. Toute cavité naturelle, dans un arbre, une termitière ou autre est âprement disputée par toutes sortes d'animaux, d'oiseaux, de reptiles ou d'insectes. D’autre part, cet habitat sauvage est détruit par les feux que font les agriculteurs. Le meilleur moyen de protéger ces abeilles et de les « élever » dans un rucher.

Tout en s’intégrant dans une approche durable de l’environnement ce projet contribue au maintien de la biodiversité et à l’augmentation du rendement des cultures. De plus, il peut jouer un rôle important dans la lutte contre la déforestation et les feux de brousse.
Il existe au Sénégal, et en Afrique de l’Ouest plus généralement, un potentiel important pour l’apiculture. Les ressources agro-forestières y sont nombreuses et variées. L’alternance de floraisons qui se poursuit tout au long de l’année permet la production de miel en quantité. Cette activité est pourtant peu développée à l’heure actuelle dans la sous-région et ceci pour une raison principale : pas de moyens financiers pour développer l’apiculture.

Contribuer à la sauvegarde des abeilles là où c’est encore possible, c’est préserver la biodiversité tout en luttant contre les dégâts occasionnés par les pesticides.

Le projet est en lien avec le comité central de gestion du village et l’association Dagga Développement. Il consiste à former deux personnes du comité central de gestion au métier de l’apiculture qui, à leur tour, formeront d’autres personnes du village. Le but est de leur permettre un départ avec l’installation d’un rucher (achat du matériel nécessaire, des essaims, des vêtements de protection) et la construction d’une miellerie. Un rucher à Dagga contribuerait au repeuplement et au maintien des colonies.

Dans le même temps, le projet comporte un volet destiné à la mise en place de maraichage biologique qui sera conduit en majorité par des femmes sous la houlette d’un jeune agriculteur actuellement en formation dans la ferme agro écologique de Kaydara, au sénégal.

Le Sénégal, comme malheureusement beaucoup de pays d’Afrique est confronté à un problème majeur en ce qui concerne la terre. En effet, des sociétés agro-alimentaires étrangères en recherche de sécurité alimentaire pour leur pays et au détriment des sénégalais et des investisseurs privés, en recherche également de profits rapides dans le contexte de crise actuel, accaparent les terres agricoles. Le problème est d’importance à Dagga car à une trentaine de km du village se construit le nouvel aéroport. Depuis le début de sa construction toutes les terres avoisinantes sont soumises à une très grande spéculation. Aussi, c‘est une véritable course à la terre qui s’engage entre ceux qui ont des liquidités à placer et ceux qui veulent préserver la terre en agricole pour la protéger et pour nourrir la population sénégalaise.
L’accaparement des terres agricoles dans cette région affaiblit voire anéantit l’agriculture familiale et les marchés locaux.

Le projet de maraichage en biologique va contribuer à :
Cultiver la terre dans le respect des sols, de l’environnement et de la biodiversité,
Favoriser les circuits courts de distribution,
Maintenir des terres en activité et éviter ainsi leurs ventes,
Avoir valeur d’exemple pour d’autres initiatives.

Pour cela il faut protéger par un mur les terres des animaux qui divaguent, leur fournir le matériel nécessaire ainsi que les intrants et envisager un accès à l’eau.

Les abeilles sont nos sentinelles. Pour leur sauvegarde chaque acte compte, aussi petit soit-il car notre avenir dépend en grande partie d’elles. Les préserver c’est assurer à l’homme la nourriture de demain car sans abeilles pas de pollinisation, sans pollinisation pas de fécondation. Leur protection dans une zone sans risques pour elles est un facteur important à prendre en considération. En unissant le maraichage en bio à l’élevage d’abeilles nous nous engageons à pérenniser notre combat pour le développement durable.

Projet porté par la LPO Pays de Loire

Contexte :

A partir des années 90, la LPO s'est engagée en Vendée dans l'achat de terres à vocation
"écologique".
L'association considère en effet que l'acquisition de terrains est l'un des outils les plus efficaces pour protéger les espèces et les milieux : pérenne et performant, il permet aussi d'aider au maintien ou à la création d'activités agricoles.

La gestion des propriétés passe :
par des travaux de restauration ou de gestion hydraulique : pose d'ouvrages, gestion de niveaux d'eau ;
par des contrats passés avec des agriculteurs locaux (baux à clauses environnementales), avec fermage réduit et possibilité de mise en œuvre de mesures agri-environnementales (natura 2000).


Objectifs du projet :

Aujourd'hui, la LPO souhaite poursuivre l'achat de terrains, en particulier dans le secteur de La Barre-de-Monts / Notre-Dame-de-Monts (Marais breton), où les surfaces en propriété sont trop morcelées pour assurer une gestion hydraulique et agricole cohérente.
Une surface conséquente de terres (environ 60 hectares) se vendra en 2013, à proximité de terrains dont la LPO est déjà propriétaire mais également à proximité d'un Espace Naturel Sensible, propriété du Conseil Général de la Vendée, qui fait l'objet du même type de gestion.

L'objectif est ainsi de constituer une surface importante et cohérente de terrains dévolus à l'amélioration de la biodiversité, à la pérennisation d'une activité agricole extensive et à la valorisation de ce patrimoine.

Les terrains concernés par l'achat sont situés dans un secteur de prairies de marais partiellement inondables, qui sont un réservoir de biodiversité. La végétation, témoin du passé salé du marais, est emblématique des grands marais littoraux atlantiques. Les parcelles se trouvent au cœur de la zone de reproduction de la Barge à queue noire (oiseau dont 70% des effectifs français nichent en Marais breton), dans un secteur également très riche en vanneaux huppés, chevaliers ambettes, échasses blanches, avocettes élégantes, canards souchets, sarcelles d'été, hiboux des marais, autant d'espèces qui occupent ici leur bastion français.

L'achat de ces parcelles permet non seulement de maintenir ce patrimoine biologique, mais également de l'améliorer (par la gestion optimisée du pâturage et des niveaux d'eau).
Notons que 50% de la surface prévue pour l'achat est destinée à l'installation d'un jeune agriculteur, dont le projet est de produire, entre autres, de la viande de mouton, selon les principes de l'agriculture biologique et en vue d'alimenter les circuits de distribution locale (vente directe à la ferme).

Ainsi, cette démarche se veut aussi une expérimentation sur les pratiques agro-écologiques, exportables vers d'autres territoires. Elle permettra aussi de poursuivre une démarche engagée sur les liens nécessaires entre naturalistes et agriculteurs.

Voici quelques nouvelles de Corentin et de sa famille, éleveur à La Corbe en Marais Breton
« Les premiers agneaux sont arrivés ce lundi. Et pour l’instant, tout se passe très bien ! Espérons que ça continue comme ça.
Les agnelages ont lieu en intérieur. Face à la météo de cet hiver particulièrement exécrable, j’ai décidé de rentrer mes animaux pour l’hiver.
J’ai donc aménagé le hangar en bergerie. Et ce sera désormais sa vocation ! J’envisage d’y réaliser un agrandissement pour loger un peu + d’animaux l’année prochaine. Et pour que les bêtes aient un peu plus de place.
Sinon, arrivée de Iota à la ferme. C’est mon chien ! Un joli border collie qui m’aidera à déplacer mes animaux. Pour l’instant, on en est à l’éducation de base. On testera sur les animaux à partir du printemps.
Encore un grand merci au Fonds de dotation ITANCIA pour ce soutien, ayant permis la réalisation d’une action exemplaire, celle d’une installation agricole vertueuse, préservant par là même des espaces naturels remarquable.
A bientôt, Corentin. »

Objet :
Recherche de solutions et planification participative des acteurs locaux sur l’impact environnemental des plastiques au niveau du Sud Méditerranéen.

Contexte :
Traiter le problème des microplastiques en méditerranée doit se faire de manière globale et ne peut se faire sans prendre en compte les problématiques des pays littoraux de la rive Sud de la méditerranée soit les pays du Maghreb.
En effet, en Méditerranée, les courants de surface drainants opèrent une redistribution des microplastiques sur l’ensemble du bassin et les déchets produits au Sud du bassin se retrouvent dispersés sur l’intégralité du pourtour méditerranéen.

Le projet :
En 2008, un grand projet de décharge intercommunale contrôlée a été réalisé au niveau de trois agglomérations moyennes dans la province d’Al Hoceima.
Cette action a diminuée de quelques 2000 tonnes/an de déchets qui se déversaient directement dans la mer, mais néanmoins, une quantité similaire de 2000 tonnes/an de déchets issue des villages situés en amont du bassin versant du Rif central continuent toujours à se déverser dans la mer.

Les objectifs du projet :
- corriger cet état à travers une approche éco systémique qui respecte la répartition spatiale de ces villages au sein des bassins versants à fort pendage et préconise une gestion locale moyennant de petites décharges communales contrôlées.
- optimiser la gestion des déchets à travers l’initiation d’une action pilote qui repose sur le tri des déchets organiques représentant déjà plus de 60% de la composition des ordures.
Cette action pilote concerne 2 villages (demandeurs) du Rif central, dont les déchets qui ne sont pas collectés sont transportés par les crues vers la mer.
On envisage l’instauration de cette action également par l’utilisation de sacs plastiques biodégradables et compostables en remplacement des sacs plastiques OXO fragmentables, adoptés au Maroc.
- recycler et réduire les autres déchets : plastiques, papiers, cartons… estimés à 20% et les autres matériaux recyclables (métaux, aluminium…) estimés de 5 à 15%.


L’objectif final du projet préconise une diminution progressive de la charge des déchets destinée à l’enfouissement d’environ 80%, ce qui permettra de prolonger durablement ces décharges.

La durée du programme est actuellement envisagée sur 3 ans.

Projet piloté par le GERES déchets (association française)


OBJECTIFS

Lancer une opération de compostage de proximité pour valoriser les bio déchets des habitants d’un centre ancien de village qui n’ont pas de jardin.
Tester un nouveau modèle technique et économique de gestion de déchets organiques à petite échelle avec des compétences locales


CONTEXTE ET ENJEUX DU PROJET

La quantité de déchets pouvant être compostée s’élève à environ 30% en poids de la poubelle des ménages.
Cela représente un enjeu important pour les collectivités qui doivent aujourd’hui mettre en œuvre des politiques de gestion de déchets dans lesquelles les actions de « prévention » qui évitent la production, le transport et le traitement des déchets sont prioritaires.
A cet effet, on peut assurer la prévention et la valorisation des bios déchets grâce au compostage de proximité : compostage dans son jardin, son quartier, son village, son école…

Le compostage de proximité implique que le tri et le compostage des déchets organiques soient réalisés par les producteurs eux-mêmes et au plus proche du lieu de production. Ceci permet de limiter la pollution liée au transport et au traitement des déchets, de responsabiliser les citoyens sur leur production de déchets, tout en contribuant à fertiliser les sols grâce au compost fabriqué localement.
Lorsque ces opérations concernent plusieurs habitants et familles, on parle de « compostage partagé » qui fait référence au bénéfice social apporté par de telles actions collectives en bas d’immeubles ou dans son quartier. De plus, de nouvelles compétences et de nouveaux métiers émergent autour du compostage de proximité permettant de développer ainsi une activité économique locale.
Enfin, même si la réglementation incite au développement de ce type de filières, les opérations sont encore trop peu nombreuses et il est nécessaire d’en valider les aspects techniques, sociaux et économiques, dans le cadre de projets pilotes.

Depuis 2008, le GERES coordonne le Réseau Compostage-au-jardin, qui regroupe plusieurs structures partenaires pour la promotion du compostage de proximité, grâce à des animations grand public dans des jardins solidaires, et à l’accompagnement d’initiatives locales.
C’est ainsi qu’à Meyrargues, le partenaire du Réseau, Valérie Corlet - Peppermint, a mené une enquête auprès des habitants et rencontré les acteurs locaux, notamment la mairie, afin d’étudier la faisabilité d’un projet de compostage de proximité dans le centre ancien du village.
Cette opération fait office de projet pilote dans le but de tester les différentes composantes d’une filière locale de gestion de déchets et d’envisager une diffusion sur d’autres territoires : réussite technique, plus-value environnementale, implication des habitants et équilibre économique.


DETAILS DU PROJET PILOTE DE COMPOSTAGE DE CENTRE ANCIEN A MEYRARGUES

Le dispositif technique de compostage envisagé est double :
D’une part, une aire de compostage micro-collective pour 30 familles, composée de quelques bacs en bois spécialisés, dont l’installation sera l’occasion de réaménager et embellir une zone du village. Les habitants acquièrent à prix réduit un « bioseau », contenant spécialement conçu pour les bios déchets alimentaires (épluchures, fruits et légumes périmés, sachets de thé, café…), et le vident directement dans un composteur.
D’autre part, 10 lombricomposteurs seront mis à disposition de 10 familles volontaires.

Le partenaire local du Réseau Compostage-au-jardin, Peppermint, assure la communication locale, l’accompagnement des familles volontaires grâce à des ateliers très réguliers, et assure le bon fonctionnement de l’aire de compostage.
En effet, ces filières de gestion de proximité des bios déchets reposent beaucoup sur le volontariat des habitants et il est indispensable de réaliser un accompagnement important pour les conforter dans leurs pratiques et leur engagement.
C’est pourquoi, de nombreuses actions de communication en direction des habitants sont prévues : réunions d’informations, inauguration, ateliers de formation, courriers et enquêtes de satisfaction…

Des outils de suivi et d’évaluation des performances de l’opération seront élaborés et utilisés afin de recueillir toutes les informations nécessaires à la capitalisation de cette expérience innovante : tonnages compostés, nombre de personnes volontaires, durée du processus de compostage, satisfaction des usagers et des partenaires, couts de fonctionnement, …
Après la phase de démarrage (10 mois) il est envisagé de proposer à la collectivité en charge de la gestion des déchets, la Communauté d’agglomération du Pays d’Aix, d’augmenter la capacité des dispositifs de compostage.
Enfin, il est prévu de travailler avec un expert en économie sociale et solidaire afin d’étudier les conditions de la pérennité sociale et économique de l’opération, après la phase de démarrage (10 mois).


ETAT DES LIEUX DU PROJET APRES 4 MOIS DE FONCTIONNEMENT

Le projet rassemble aujourd'hui 26 foyers soit 58 personnes et 3 foyers réalisent du lombricompostage. 
Le projet inscrit chaque semaine un nouveau foyer participant.
C’est un grand succès. 

Lors des opérations de retournement du compost, il a été organisé une campagne de pesée où il a été établi une 1ère moyenne sur les données recueillies de 132g /par jour / par habitant et donc en extrapolant cela représente 48kg par an / par habitant soit + que la moyenne nationale de 40Kg (source ADEME) et sur 1 an on approche des 2 tonnes 700kg (pour 56 personnes).

Les participants au programme acceptent volontiers de participer aux moments d'action collective et confient que ce projet permet réellement de participer à un objectif commun de préservation de notre environnement en réduisant les déchets, en les valorisant, en consommant autrement et en prenant du plaisir à rencontrer ses voisins dans l’attente d’une belle récolte de compost !
 
Le projet pilote a vécu une réunion de mi-parcours la semaine dernière pour préparer la suite du projet avec les partenaires institutionnels de la communauté du pays d’Aix qui semblent très intéressés par la duplication de ce projet.

Lutte contre la pauvreté par la sauvegarde des oasis et le développement de techniques agro-écologiques.
Mise en place d’une ferme pilote pour l’expérimentation et la diffusion de pratiques agroécologiques.
Projet piloté par le CARI (association française)Le projet est ancré dans une oasis du sud-est marocain : l’oasis de Jorf.

Le contexte :
La disparition progressive des conditions favorables à l’exploitation agricole des oasis a entraîné pour leur population une baisse des revenus et une paupérisation devenue aujourd’hui très problématique pour la majorité des sociétés oasiennes. 
Des centaines de milliers de familles se maintiennent sur place grâce aux apports financiers extérieurs. 

Adossée à l’Atlas, l'oasis de Jorf se situe en zone aride caractérisée par des sécheresses pluriannuelles. 

Plusieurs facteurs sont responsables du déclin des oasis de cette région :
- La crise de l’eau : 
Durant ces dernières décennies, la pénurie d’eau s’est fortement aggravée et la situation est devenue dramatique. 
Les agriculteurs se sont engagés dans une course à l’eau, avec le creusement de puits individuels, tout en maintenant des systèmes d’irrigations fortement consommateurs d’eau. 
Ce gaspillage considérable d’eau a entraîné une pénurie hydrique majeure, dont les conséquences ont été immédiates : abandons de parcellaires entiers de palmeraies. 

- La crise du palmier : 
En un siècle, le Maroc a perdu plus des deux tiers de son capital productif phœnicicole, les productions sont faibles ou de mauvaise qualité. 
Les principales causes de cette baisse de production et de qualité sont le manque d’eau, la maladie et le non-renouvellement des plantations. 

- Le stress social et territorial : 
Pendant le XX ème siècle, le système économique et social des oasis s’est vu déstabilisé. L’émigration et l’urbanisation se sont développées et paradoxalement, c’est aujourd’hui en grande partie grâce aux rentrées d’argent des migrants que les familles peuvent subsister dans les oasis. 
Cette évolution se traduit aujourd’hui par le refus des jeunes générations à s’inscrire dans une perspective de développement de l’oasis. 


DES OASIS MENACEES D'EXTINCTION...
"Aujourd'hui, il est important d'agir et d'aider les populations oasiennes à exploiter leurs terres afin de maintenir ces populations en milieu rural."

DES SOLUTIONS POUR LES OASIS...
Le CARI, association française porteuse du projet soutenu par le Fonds de dotation Itancia propose de former les agriculteurs à des modes de culture plus économes en eau...


Dans ce milieu aux conditions climatiques contraignantes ou l’Homme est l’élément indispensable à son maintien, une des priorités est de favoriser une gestion durable du milieu naturel et de ses ressources.
L’activité du CARI s’articule en partie autour de l’amélioration des pratiques agricoles grâce à la mise en œuvre de techniques d’« agroécologie appliquée » dont l’objectif est la mise en valeur de pratiques agricoles performantes sur les principes de l’agriculture écologique. 

Les actions du CARI sont des projets pilotes ayant vocation d’exemple par la suite. Pour cela ils se veulent reproductibles c’est à dire en cohérence avec les capacités économiques et sociales du milieu concerné et avec un souci de conservation et de renouvellement des ressources naturelles, outils de production des oasiens. 
A Jorf, le CARI, en lien avec une association locale a réalisé un travail de formation et un appui technique auprès des agriculteurs locaux. Ce travail s’est structuré autour d’une ferme pilote où le CARI a mené des essais et réalisé des formations. 

Le premier axe de travail concerne le renouvellement de la fertilité et de la matière organique. 
Il est au centre de l’approche agroécologique. 
Le second axe sera la mise en place d’expériences sur des techniques culturales pour améliorer la production et notamment d’avancer la production maraîchère (pépinière, culture sous serre) pour permettre une production précoce et améliorer le revenu agricole. 
Le troisième axe est consacré à la formation technique (lutte phytosanitaire, techniques de pépinières, arboriculture…). 


Témoignage : Ghali Boushaba, 43 ans ; agriculteur à Jorf

"Depuis que je pratique l’apiculture dans mon exploitation, j’ai cessé d’utiliser des pesticides. 
J’ai pris conscience de l’importance des abeilles dans ma ferme. 
En effet, la réussite d’une grande partie de mes cultures dépend entièrement de la bonne fécondation réalisée par ces dernières que ce soit mes fruitiers (palmiers dattiers, amandiers, grenadiers) ; mes légumes (fèves , cucurbitacées) ou encore mes grandes cultures ( tournesol, luzerne pour la production de semences).
Lorsqu’on m’a parlé d’agro-écologie et que j’ai appris à réaliser mon compost, j’ai compris que ce type d’agriculture correspondait à ma vision de l’agriculture paysanne car elle demandait peu de moyen financier par rapport à l’agriculture conventionnelle et qu’elle poussait l’agriculteur à être autonome. 
La fierté que j’en retire au quotidien, c’est en faisant vivre une quinzaine de personnes (parents, frères, enfants).  
Rien ne vaut mieux que son indépendance financière et être libre dans ses choix décisionnels."
"Ma satisfaction c’est de laisser à mes enfants une terre verte indemne de toute contamination comme j’ai pu la connaître et comme je l’espère mes petits-enfants la connaîtront."

Les programmes de réintroduction et de conservation des vautours fauves et vautours moines ont pour objectif la recolonisation des Alpes du sud et, plus largement, des anciennes aires de répartition européennes de ces espèces menacées.

1. La fixation d'une colonie nicheuse à moyen terme
Cet objectif correspond à la réintroduction sensu stricto en libérant des vautours subadultes (méthode des volières) ou juvéniles (méthode du taquet) chaque année pour atteindre un effectif minimal d’une cinquantaine d’individus. A leur maturité sexuelle, ces oiseaux forment des couples et nichent à proximité du site de lâcher. Les premières nidifications sont un indice de fixation de la colonie. Cette phase est considérée comme une réussite à partir du moment où les premiers oiseaux nés en nature se reproduisent sur le site. C’est actuellement le cas pour la population de Vautour fauve du Verdon. Cette phase est actuellement en cours pour le Vautour moine (18 oiseaux libérés depuis 2005).

2. L’émancipation alimentaire à long terme
Dans un deuxième temps, l’émancipation alimentaire des vautours sera atteinte par la dispersion des points d’alimentation et par la mise en place de charniers « légers » (placettes de recyclage) autogérés par des éleveurs volontaires d’ovins et caprins.
Huit placettes sont actuellement en fonctionnement. Ce dispositif a été rendu possible par l’arrêté interministériel du 7 août 1998 reconnaissant aux vautours un rôle d’auxiliaires sanitaires positif dans le domaine de l’équarrissage. Il est maintenant encadré par les arrêtés ministériels du 28 février 2008 et du 8 décembre 2011 et par le règlement de la Commission européenne n°142-2011 du 25 février 2011.

Equarrissage naturel et alimentation des vautours
Les Vautours fauves et moines sont des oiseaux nécrophages qui jouent leur rôle d’équarrisseurs naturels en éliminant les cadavres d’ongulés dans les alpages de Haute-Provence. Leur présence est fortement liée à l’Homme et au pastoralisme (quelques rares colonies en Europe vivent en autosuffisance avec des populations d’ongulés sauvages). Le charnier et les volières sont approvisionnés par des carcasses d’ovins et de caprins (pertes d’élevage) collectées directement chez les éleveurs et occasionnellement dans le conteneur réfrigéré de Saint-André-les-Alpes. Depuis 1999, plus de 300 tonnes de cadavres d’ovins et de caprins ont été éliminés par l’équarrissage naturel en les mettant à disposition des vautours.

Le projet intitulé « Faciliter l’équarrissage ovin pour protéger les vautours dans le Verdon » a démarré en 2004. Il s’agit de développer un trait d’union entre le pastoralisme, la protection de la nature et un projet écotouristique durable au travers de l’équarrissage naturel. Il se décline sur plusieurs étapes et actions :
Mise en place d’un comité de pilotage en mai 2004,
Enquête auprès de 65 éleveurs locaux au cours de l’été 2004,
Création de la première placette de recyclage en 2005 avec un éleveur ovin de la Palud sur Verdon.
Edition d’un numéro spécial de la revue de la LPO PACA Faune et Nature intitulé « Pastoralisme et vautours : une association écologique et ancestrale ». C’est un bilan du programme vautour et un guide technique pour la mise en place de placettes d’alimentation. Il constitue un mémento indispensable pour monter les dossiers techniques de création de placettes d’alimentation. Tiré à 1000 exemplaires, il a été diffusé à tous les éleveurs locaux et aux partenaires.
Création de 5 placettes en 2007 avec des éleveurs ovins de la Palud sur Verdon et de Castellane.
Création de deux placettes en 2010 avec des éleveurs ovins de Rougon et de Lambruisse.
Création d’une placette en 2012 avec un éleveur ovin de Moriez.

Objectifs 2013:
Poursuivre la collecte et la mise à disposition de cadavres sur le charnier principal à Rougon.
Création d’une nouvelle placette d’alimentation grâce au soutien financier du Fonds de dotation Itancia.
Suivi des placettes existantes.
Restauration des volières d’acclimatation.

L'agriculture intensive pratiquée autrefois, au sortir de la 2nde guerre mondiale pour "participer à l'effort de reconstruction" et nourrir la population d'après-guerre à très vite montré les limites et les dangers de ces pratiques.
L'utilisation intensive de produits chimiques pour traiter ou enrichir les sols s'est révélée fortement polluante pour les sols et les réserves d'eau que constituent les nappes phréatiques.
Le remembrement accompagné de la destruction des haies a entrainé des modifications microclimatiques et a facilité l'érosion des sols.

L'utilisation inconsidérée de produits phyto-parasitaires, d'antibiotiques ou d'hormones dans l'alimentation animale a montré, notamment au cours d'épidémies dramatiques de vache folle ou de fièvre aphteuse, les dangers de telles manipulations...

Aujourd'hui, de plus en plus d'acteurs agissent et encouragent les initiatives agrobiologiques.
Revenir à une agriculture plus respectueuse des sols, des bêtes et des consommateurs...
Diminuer la taille des exploitations pour pouvoir travailler en "accord" avec son engagement.
Favoriser les circuits de distribution courts pour faire l'économie des longs acheminements par bateaux, avions, trains ou camions...

Dans cette vidéo, vous pourrez retrouver l'essentiel de ces explications en images...

Le Fonds de dotation Itancia présidé par Monsieur Yann Pineau devient propriétaire des terres agricoles de « La Vallée » à La Jubaudière (49).
Monsieur Cherbonnier reste fermier exploitant indépendant sur ces terres.

Nous avons l’envie commune de :
maintenir sur ce site une agriculture durable, respectueuse de l’environnement,
restaurer le paysage agricole commun aux Pays des Mauges en réintroduisant des haies bocagères ainsi que des plantations d’arbres (agroforesterie et verger) autrefois sacrifiés pour faciliter les cultures en mode intensif,
promouvoir des activités créatrices de liens dans nos campagnes en favorisant notamment les débouchés en circuit court.


Pourquoi le Fonds de dotation Itancia à t’elle cette démarche ?

a) L’enjeu écologique :

- Convoitées, surexploitées et exposées à la spéculation immobilières, les terres agricoles, socle de notre alimentation et de nos paysages se font de plus en plus rares…
Notre démarche vise à assurer la préservation à long terme des terres et à valoriser un usage responsable de celles-ci en encourageant des modes de culture respectueux de l’environnement et de la biodiversité.
- Quelques chiffres =
A peine 2.46% des surfaces agricoles sont cultivées en mode biologique en 2010 alors que la France s’est engagée pour 20% des terres agricoles en bio d’ici 2020 (Grenelle de l’environnement).
Près de 40% des produits biologiques sont importés, l’agriculture française n’étant pas capable de répondre à la demande très fortement croissante des consommateurs.


b) Créer du lien : avec la société Itancia dont le site de production est basé sur la commune de La Jubaudière, avec les habitants de la commune :

- C’est en grande partie grâce au travail des salariés du groupe Itancia que le Fonds de dotation Itancia pour la protection de la nature existe.
- Nous sommes amenés à accompagner des projets sur l’ensemble du territoire national mais il nous tient à cœur que l’un des premiers projets d’envergure soit un projet de proximité, concret et dont l’intérêt immédiat soit facilement identifiable pour les salariés du groupe.

Programme mené par la LPO Pays de la Loire.

Les chauves-souris, des espèces étonnantes et méconnues.

Les chauves-souris sont des mammifères relativement méconnus et souffrant d’une mauvaise image du grand public, ce qui ne facilite pas la conservation de ces espèces menacées et protégées…

Les Pays de Loire accueillent 22 espèces de chauves-souris sur les 34 actuellement connues en France, c’est donc une région à enjeu majeur pour la préservation de cette espèce.

Les chauves-souris sont de petits mammifères (elles ne dépassent pas 50cm d’envergure) ayant une durée de vie supérieure à 10 ans.
Les femelles n’ont qu’un petit par an, ce qui fragilise d’autant les populations.
En hiver, elles hibernent le plus souvent dans des caves, grottes (fraiches, sombres, humides et tranquilles) et reviennent le plus souvent « nicher » sur le lieu de leur naissance (d’où l’importance de préserver les sites identifiés).
On les trouve également souvent dans les combles de vieilles bâtisses (chez des particuliers), les clochers, les granges…
Elles se nourrissent toutes exclusivement d’insectes et jouent donc un rôle important dans la régulation de ces populations.

Plusieurs menaces pèsent sur les chauves-souris :
L’intensification de l’agriculture et la modification des paysages (disparition des haies, des vieux arbres à cavités…),
Les traitements chimiques (insecticides, vermifuges…),
Les travaux d’aménagements (engrillagement des clochers, aménagement des combles et des vieux bâtis ruraux…),
Développement des réseaux routiers…

Le programme mené par la LPO Pays de Loire en collaboration avec le Fonds de dotation Itancia consiste à recenser les populations présentes dans la région, à déterminer des sites prioritaires (abritant des colonies importantes à enjeux prioritaires), à rentrer en contact avec les propriétaires du site (des communes, des agriculteurs, des particuliers…) pour les informer, les sensibiliser et si possible protéger les sites afin d’éviter les intrusions, les dégradations pouvant gêner ou parfois détruire les colonies en place…

Au Maroc, le bois est la deuxième source d’énergie.
Il est utilisé essentiellement pour la cuisson des plats et du pain, le chauffage de l’eau et des habitations.

Les équipements traditionnels de cuisson et de chauffage ont un très faible rendement énergétique : ils consomment beaucoup de bois pour fabriquer peu d’énergie.
De plus, ils émettent beaucoup de fumées nocives provoquant de graves maladies respiratoires.

La collecte du bois représente une lourde charge physique pour les femmes et les enfants et, avec le recul de la foret, il faut aller de plus en loin pour le récolter.
L’absence de gestion durable de cette ressource aboutit alors une importante déforestation.
Sans arbre, la terre n’est plus retenue et n’est plus cultivable. (Erosion des sols)
Le recul des arbres et des cultures entraine localement des changements climatiques … (Recul des parcelles cultivables – Changements climatiques locaux)

Tout est lié et il est urgent d’agir pour stopper ce processus.

Considérant qu’une gestion durable et raisonnée des ressources en bois associée à la diffusion d’équipements à faible coût mais à haute performance énergétique permettront de sortir de l’impasse à venir, l’équipe du GERES intervient sur place, sur ces 2 aspects :
- La professionnalisation de la filière bois d’une part : au travers de formation à la taille des vergers, au stockage du bois, à la création de coopérative forestière….
Mais aussi :
- Lorsque la ressource forestière n’est pas localement renouvelable = la fabrication et la diffusion de fours à gaz performants venant peu à peu remplacer les fours à bois traditionnels, d’autre part.


Ces solutions concrètes permettent de :
- Limiter la déforestation,
- Créer des filières gérant durablement la ressource en bois,
- Limiter l’érosion des sols et maintenir l’agriculture,
- Limiter l’émission de fumées toxiques,
- Réduire les charges de portage du bois,
- Limiter l’exode rural lié aux difficiles conditions de vie,
- Impliquer et sensibiliser les acteurs locaux à ces enjeux …

Projet lauréat 2013 au Trophées du mécénat pour le développement durable, catégorie biodiversité.

La Chevêche d'Athéna, espèce emblématique de la biodiversité des milieux agricoles, fait l’objet d’une régression importante qui alarme ceux qui l'étudient.

L’observation de cette espèce a permis de révéler une stabilité relative de la population de Chevêches étudiée en Luberon, bien que celle-ci semble menacée à moyen terme par la disparition progressive des cavités naturelles et des cabanons agricoles qu'elle utilise pour sa nidification.

Grâce à la LPO et au Fonds de dotation Itancia, nous allons lancer dès le début du mois de mars 2012 un ambitieux programme de conservation des populations de la Chevêche d’Athéna, tout en impliquant les propriétaires de cabanons en zone agricoles qui constituent le profil typique des sites de reproduction de l'espèce.

Ce programme s’appuiera sur les résultats des actions similaires validées sur le Parc Naturel Régional du Luberon (site pilote de ce type d’opération depuis 2006) et se concentrera sur les autres parcs de la région PACA ; PNR (Parc Naturel Régional) des Alpilles, Réserve de Biosphère du Ventoux, PNR du Verdon.


Le programme comprend :

1) Définition et conception de l’Observatoire «Chouette chevêche» (action commune inter-parcs région PACA)
L’objectif est de se doter d’un outil cartographique qui permettra, dans le temps, de suivre les effectifs de la population de chouette chevêche.

2) L’inventaire des populations de Chevêches sur la grande majorité des secteurs favorables à l’espèce.

3) La pose de nichoirs et leur suivi pour pallier la diminution des ressources en cavités de nidification et permettre l’étude des principaux paramètres de la reproduction et d’alimentation.

4) Renforcement des populations par le relâché des jeunes chevêches issues du centre de sauvegarde.
Une procédure de réinsertion des jeunes chevêches élevées au centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage (Buoux - Vaucluse) permet d’envisager des renforcements de population; en effet, les jeunes chevêches recueillies et élevées au centre de sauvegarde sont lâchées sur des secteurs géographiques équipés en nichoirs.

5) L’analyse des différents profils paysagers des sites de nidification pour une meilleure connaissance de l’habitat d’espèce.
Une réflexion partagée est en cours avec la profession agricole pour définir le cahier des charge de mesures agri-environnementales favorables à la conservation de la Chevêche dans le contexte des plaines agricoles du Luberon.

6) La réalisation d’un cahier technique «Chouette Chevêche» et sa diffusion auprès des principaux partenaires et acteurs concernés.

Projet piloté par la FNE PACA.

Chaque année, la pollution aux hydrocarbures en méditerranée représente en moyenne 1 million de tonnes soit l’équivalent de :
- 50 Erika ou 15 Prestige par an,
- 1 naufrage d’Erika par semaine en Méditerranée,
- 280 rejets illicites par jour de 10 tonnes en moyenne, soit 2800 tonnes rejetées par jour,
- 100 000 rejets par an.

Les spécificités de la mer méditerranée (mer semi-fermée, se renouvelant quasi exclusivement par le détroit de Gibraltar en 90 ans !, 1% des océans pour 30% du trafic maritime mondial), renforcent encore d’avantage l’impact de cette pollution.
Ainsi, face à divers rejets illicites d’hydrocarbures, l’association FNE PACA, se porte partie civile afin de faire réprimer le comportement « anti-écocitoyen » de ces « voyous des mers ».

Pourquoi et comment un navire risque-t-il de polluer en mer ?
Un navire est une usine qui se déplace et qui consomme un combustible, dans la majeur partie des cas : du fuel.
Ce fuel n’est pas consommable tel quel et nécessite d’être transformé à bord. Ces opérations génèrent des résidus (déchets = eaux grasses et boues) qui doivent être stockés en attendant d’être déchargés à terre dans des installations portuaires spécifiques afin d’être retraités.
L’obligation de décharger ces résidus dans des installations terrestres spécialisées, oblige les ports à être équipé comme il faut : c’est la responsabilité des états.
A cela il faut ajouter la nécessité d’uniformiser les couts de traitement (afin de ne pas tenter un navire de passer outre le respect de la loi, pour une simple question de prix…).
Il faut également s’assurer que tous les marins sont au courant de la règlementation internationale, (équipage formé, sérieux et compétent) et que le navire soit fiable et bien entretenu.
Si, alors que tous les moyens sont mis à disposition, en tous lieux, pour éliminer les rejets en mer et que malgré tout, des navires sont soupçonnés et/ou pris en flagrant délit de rejet en mer de résidus, la loi devra alors être appliquée et les contrevenants sanctionnés…

Octobre 2011, le groupe ITANCIA, distributeur pan européen à valeur ajoutée dans les solutions de communications d’entreprise, a obtenu la labellisation «Refuge LPO», certifiant la mise en place d’une gestion des espaces verts visant à l’amélioration de la biodiversité.

La préservation des espèces pour ITANCIA: une démarche construite et engagée
Le projet de mise en refuge LPO d’ITANCIA à La Jubaudière s’inscrit dans la politique de développement durable de l’entreprise engagée avec la certification ISO 14001.
Objectif = agir en faveur de la biodiversité sur les espaces verts du site.
En effet, de par sa démarche de développement durable, ITANCIA est une entreprise attentive à chacun de ses impacts environnementaux.
Sans attention particulière, les implantations industrielles peuvent avoir un impact négatif sur la faune et la flore environnantes. Cependant, ces impacts peuvent être réduits, voire devenir bénéficiaires, moyennant une réflexion écologique sur la gestion des espaces verts.
C’est pourquoi ITANCIA a mis en place ce projet, qui prouve qu’en tant qu’entreprise, il existe un moyen de favoriser la biodiversité, et que des actions simples et efficaces sont réalisables.

La labellisation «Refuge LPO»: augmenter les potentialités d’accueil pour la biodiversité
L’objectif de ce projet est de mettre en place des actions concrètes, permettant d’augmenter les potentialités d’accueil pour la biodiversité :
- ITANCIA a ainsi réduit ses pelouses présentant un faible intérêt en terme de biodiversité, et les a remplacées par des espaces à fauchages tardif, ou pâturages animaliers, favorisant la flore et la faune, et par conséquent, le potentiel «nourriture» des oiseaux.
- L’entreprise de La Jubaudière a également augmenté les haies et arbustes sur le site, pour servir de support à la reproduction des oiseaux, des mammifères et des reptiles.
- Des refuges, à base de tas de bois issus des tailles, ont été créés, favorables aux insectes et à plusieurs espèces de petits mammifères.
- Des nichoirs ont été mis en place pour favoriser la nidification des espèces cavernicoles qui ont, aujourd’hui, de réelles difficultés à trouver les cavités nécessaires pour se reproduire.
- Enfin, ITANCIA s’attache à supprimer tout usage de phytosanitaire et produits chimiques détruisant la biodiversité.

Les actions du plan de gestion permettront de préserver et d’augmenter encore le potentiel biologique du site en étroite collaboration avec les prestataires de services (paysagiste, architecte) d’ITANCIA. Grâce à ces actions, l’entreprise espère sensibiliser davantage ses partenaires et ses salariés au développement durable, et les inviter à s’engager toujours plus loin dans cette démarche.

A cette occasion, ITANCIA a profité de ce projet pour éduquer la jeune population locale à la biodiversité, par une présentation des actions de la LPO et des actions de développement durable d’ITANCIA aux élèves de l’école primaire de la commune.
Cette session en classe sera suivie d’une session en plein air où les enfants pourront participer à une
plantation de haies et une pose des nichoirs sur le site.


«ITANCIA est une entreprise profondément engagée dans une démarche de développement durable, notamment à travers son activité d’éco-recyclage, mais également grâce à des actions ayant permis la certification ISO 14001, ainsi que la labellisation Refuge LPO» déclare Régis Robin, Responsable Qualité et Développement Durable, Itancia.
Il ajoute, « Nous avons commencé à échanger avec la LPO il y a un an, puis, grâce à leurs conseils, nous avons mis en oeuvre toutes ces actions sur notre site de la Jubaudière, pour contribuer à la biodiversité sur nos espaces verts. Ce projet, financé par le Fonds de dotation Itancia, nous a permis d’être la première entreprise du Maine et Loire à être labellisée Refuge LPO.
Nous pourrons ainsi développer notre plan de gestion sur les cinq prochaines années à venir. Nous espérons ainsi servir d’exemple pour d’autres entreprises du département.»

La réserve naturelle régionale des Partias a bénéficié, grâce à la Fondation Itancia, de plantations de plus de 2000 plants de Pin cembro afin de diversifier le peuplement forestier où domine quasi-exclusivement le mélèze.

L’espace forestier de la réserve naturelle régionale des Partias représente environ un quart de sa surface.
Comme dans le Briançonnais en général, le mélèze est l’essence prépondérance. Pourtant son abondance s’explique avant tout par l’activité humaine qui l’a favorisé au détriment du Pin cembro, le
mélèze étant favorable au pâturage en sous-bois.
Le Pin cembro, qui devrait naturellement lui succéder pour former une cembraie à mélèze, n’est présent alors qu’à l'état très disséminé.

La protection de la biodiversité forestière, un enjeu prioritaire
L’un des enjeux de conservation prioritaire dans la gestion de la RNR des Partias est la conservation des espèces forestières : Tétras lyre, Pic noir, Cassenoix moucheté, Merle à plastron, chouettes de montagne, Barbastelle ou encore Cerf élaphe.
L’objectif à long terme est de préserver la tranquillité des espèces forestières sensibles au dérangement et d’obtenir une forêt à caractère naturel, incluant le retour du Pin cembro.
Une opération de restauration du Pin cembro a donc été planifiée.

Une gestion multipartenaires
La forêt de la réserve naturelle régionale des Partias est gérée par des partenaires variés. La commune de Puy-Saint-André et l’association Ligue pour la Protection des Oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur en sont les co-gestionnaires.
L’Office National des Forêts assure la gestion de la forêt communale de Puy-Saint-André et a signé une convention partenariale avec la LPO PACA en 2011 pour collaborer sur la gestion de la partie incluse dans la RNR.

Un partenariat collectivité - entreprise - association et établissement public
L’opération de plantation de Pin cembro a été programmée dans le plan de gestion de la réserve naturelle des Partias, rédigé par la LPO PACA et la commune de Puy-Saint-André.
Sur le plan technique, elle a été montée avec l’ONF qui assure les travaux de plantation de plus de
2 000 plants.
Cette opération d’envergure est rendue possible grâce à la fondation Itancia qui soutient financièrement ce projet concret de protection de la nature inscrit dans la perspective d'un développement durable.